Vaccins : Les Etats-Unis indemnisent une jeune fille atteinte d'autisme suite à une vaccination

Les mots ont un sens. 16 septembre 2010 par Napakatbra

L'histoire d'Hannah Poling, 9 ans, est unique. Pas parce qu'elle est tombée malade suite à une vaccination. Mais parce que le gouvernement US vient de reconnaître une "connexion" entre sa maladie, l'autisme, et les vaccins qui lui ont été inoculés à l'âge de 18 mois. La famille touchera 1,5 million de dollars de dommages et intérêts, plus 500 000 dollars annuels pour les frais médicaux.

Hannah Poling autisme vaccin

A l'âge de 18 mois, Hannah était une petite fille normale, joyeuse et précoce. En juillet 2000, d'un coup d'un seul, un médecin l'a vacciné contre neuf maladies (rougeole, oreillons, rubéole, polio, varicelle, diphtérie, coqueluche, tétanos et Haemophilus influenzae). Une pratique inhabituelle, surtout lorsque les vaccins contiennent du mercure.

Peu après, la santé de la bambine a commencé à décliner. Elle a développé une forte fièvre. Puis, elle s'est arrêté de manger, de parler... En 2002, lorsque son autisme a été diagnostiqué, les industries pharmaceutiques étant juridiquement protégées, ses parents ont décidé de porter plainte devant le tribunal fédéral des vaccins. Cinq ans plus tard, le gouvernement a accepté de négocier afin d'éviter un procès. Et il a fallu deux ans de plus pour que les deux parties s'entendent sur le montant de l'indemnisation.

Le vaccin : pas la "cause", mais le "résultat"...

Si le gouvernement n'a pas reconnu de lien direct entre vaccin et autisme, un panel de scientifiques de l'administration a toutefois admis que la vaccination avait aggravé une maladie mitochondriale inconnue dont Hannah était porteuse. L'injection n'aurait pas été la "cause" de la maladie, mais elle en aurait été le "résultat". Julie Gerberding, directrice du Centre de veille sanitaire américain (CDC), souligne que les avantages des vaccins vont bien au-delà de leurs inconvénients. Elle indique également que le mercure a été retiré des vaccins administrés systématiquement aux enfants en 2001, et que, malgré cela, les taux d'autisme ont continué de grimper. Actuellement, le CDC esttime qu'un petit Américain sur 150 enfants est atteint d'autisme ! Et 4 800 similaires à celui d'Hannah sont actuellement en attente de décision devant le tribunal fédéral des vaccins.

"Plus de questions que de réponses"

"Le cas de ma fille soulève plus de questions que de réponses", a déclaré le père d'Hannah, le Dr Jon Poling, un neurologue qui détient aussi un doctorat en biophysique. "Les vaccins sont l'un des progrès les plus importants dans l'histoire de la médecine, mais les gens ont besoin de savoir qu'il y a un risque pour tous les médicaments. Il peut y avoir un faible pourcentage de personnes qui sont susceptibles de développer des complications" a-t-il encore affirmé. Il se bat actuellement pour que le mercure soit totalement supprimé des vaccins antigrippaux fournis aux enfants et aux femmes enceintes.

[Sources : cbsnews.com, newscientist.com, time.com, hrsa.gov]

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Dernière mise à jour de cette page le 23/09/2010

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