Gaz et loyers, hausse des prix et des impayés

Les Nouvelles News. Le 1er Juillet 2010 par La Rédaction

 

 


Parmi les hausses de tarifs les plus remarquées en ce premier juillet, celle du gaz. Après une première augmentation de près de 10% en avril, la facture de gaz va connaître une hausse de 2 à 4,7% (soit, pour les familles se chauffant au gaz, une hausse estimée à 55 euros par an).

 

Effet conjugué des ces hausses et de la crise, le nombre d'abonnée ne payant plus leur facture à Gaz de France a connu un boom ces deux dernières années. « Le nombre de procédures de coupures pour impayés devrait passer de 10.000 en 2008 à 300.000 en 2010 », confirmait GDF le 21 juin.

Les associations familiales et de consommateurs montent au créneau, à l'image de la CLCV qui demande des comptes à GDF-Suez. Ou de la CSF qui réclame un gel des augmentations et « demande à l’Etat de faire des propositions pour un accès à l’énergie pour tous ».

 

Quelques jours plus tôt, le président de l'Union sociale pour l'habitat (USH) Thierry Repentin fournissait un autre nombre, passé plus inaperçu : au 31 décembre 2009, 6,1 % des locataires de logements sociaux n'avaient pas payé leur loyer depuis plus de 3 mois. En un an, les impayés ont augmenté de 13 %. Et « la majorité des organismes, consultés au printemps par l’USH, prévoit d’ailleurs une poursuite de cette tendance durant l’année 2010 », s'alarmait Thierry Repentin (par ailleurs sénateur socialiste).

Premier responsable : la crise économique. « De fait, après la fin du recours aux intérimaires puis le non-renouvellement des contrats à durée déterminée, ce sont maintenant les emplois stables qui font les frais de la crise. »

En cause aussi, la hausse continue des loyers. Moindre que le gaz, certes. Dans les logements sociaux, ils ont augmenté de 1,33 % en 2009, selon une étude de la CLCV. Une circulaire gouvernementale en octobre 2009 appelait à ne pas dépasser un seuil de 1%. La CLCV réclame un gel des loyers en 2011. Ce que rejette Thierry Repentin. Pour le président de l'USH, la hausse - modérée - des loyers reste nécessaire pour maintenir les capacités d'intervention des organismes HLM. Et de renvoyer les responsabilités au gouvernement, via les aides au logement. Sans être dupe : il se dit « très inquiet du désengagement de l'Etat ».

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