A quarante trois ans je n'avais jamais, jusqu'à maintenant, pris d'engagement auprès d'un parti politique.
Mes engagements citoyens furent néanmoins nombreux et denses : que ce soit auprès d'ATTAC, des Faucheurs volontaires ou de la co-création de l'association de défense environnementale Anahita.
Profondément sensibles aux valeurs de Gauche, j'ai longtemps voté contre la Droite, c'est à dire Socialiste. Or depuis la fin des années 90, devant l'hégémonie de la pensée unique ultra-libérale via les dérives de l'Organisation Mondiale du Commerce , du Fond Monétaire International et de la Banque Mondiale, nous assistons, impuissants, à la main mise par les banques, les multinationales et les fonds de pensions sur l'économie mondiale.
Le monde est devenu fou, tout n'est que recherche de profit à court terme. Pourtant la mondialisation laissait entrevoir de belle perspective pour l'humanité... mais l'homme est devenu l'esclave de l'économie alors que cette dernière devrait être au service des êtres humains.
Aujourd'hui des intérêts privés posent des brevets sur « le vivant », des pays du « Sud » ayant des richesses naturelles exceptionnelles se retrouvent exsangue et leur population affamée, nous sommes incapable de gérer efficacement les ressources de notre planète (pollutions majeures irréversibles, modification du climat), accroissement grandissant des inégalités et de la pauvreté y compris dans les pays « riches » et la liste exhaustive serait trop longue...
Nous sommes entrainés dans une guerre idéologique qui ne se cache même plus...
Pourtant je veux encore croire que le vrai pouvoir est entre les mains du peuple. Lorsque Jean-Luc Mélenchon, républicain, Homme de Gauche s'il en est, a quitté le Parti dans lequel il a milité durant trente années, j'ai été bluffé par son courage et son engagement. Et contrairement aux partis d'extrême gauche il n'aspire qu'a assumer ses convictions et gouverner.
Je veux encore y croire et m'engager véritablement dans ce nouvel espoir qu'est le Parti de Gauche. Beaucoup de pays du Sud, notamment latino-américains, portent un regard plein d'espoir sur la France. Si nous ne sommes pas capables de faire entendre démocratiquement la voix du peuple alors nos enfants connaitrons, avant même de pouvoir grandir, de sombres heures.
Une autre Europe est possible, et la solution passe par la Politique. Nous devons avoir une OMC, un FMI et une banque Mondiale qui soit au service de l'humanité. Faisons entendre nos voix, militons, éduquons, engageons nous, assumons nos véritables devoirs de citoyens.