Des OGM interdits dans des biscottes: mais comment c'est possible?

Le post. 3 novembre 2009

Info Le Post. Greenpeace annonce que des analyses, commandées par l'association, ont mis en lumière la présence de lin OGM interdit dans l'Union européenne dans un produit vendu en France : le toast aux céréales Auga, commercialisé par le groupe Brioches Pasquier.



Le Toast aux Céréales de chez Pasquier

Le Toast aux Céréales de chez Pasquier


Contactée par Le Post, l'entreprise explique "Nous avons immédiatement mis en place un plan de retrait du produit concerné". "Nous avons également lancé une contre-analyse avec la répression des fraudes pour infirmer ou confirmer le résultat de cette étude de Greenpeace", précise Jean-François Boissinot, directeur général.

Quel est l'OGM en question?
Il s'agit du lin OGM nommé FP967 ou encore Triffid, un organisme génétiquement modifié interdit par l'Union européenne, dont le laboratoire Genetic ID a retrouvé des traces dans les toasts incriminés.

La céréale mise en cause a été importée du Canada où sa culture est pourtant interdite depuis 2001, selon Greenpeace. Mais ces derniers temps, "des Etats membres ont signalé sa présence dans plusieurs produits alimentaires, notamment en Allemagne, en Autriche, au Luxembourg" explique au Post Rachel Dujardin, de Greenpeace France.

Biscotte


Et comment un produit interdit par l'Union européenne peut se retrouver dans notre alimentation?
"Nos fournisseurs doivent respecter leurs engagements quand ils livrent des matières premières", fait-on valoir chez Pasquier. "Là, nous avons été victimes d'une divergence de règlementation entre pays."

"C'est bien là le problème", ajoute Greenpeace. "Ce lin a été autorisé à un moment donné au Canada, il a donc pu tout contaminer. On ne sait pas. Mais le constat que l'on fait c'est qu'à partir du moment où on cultive un OGM quelque part dans le monde, on peut le retrouver partout."

Alors comment faire pour empêcher cette contamination globale?
"C'est au gouvernement et à l'Union européenne de faire en sorte que ces produits interdits n'entrent pas sur le marché en testant les importations mais surtout en faisant savoir aux fournisseurs qu'on peut refuser leurs produits en cas de problème", estime Greenpeace.

Contactés par Le Post, les ministères de l'Agriculture et de l'Environnement n'ont pas été en mesure de répondre ce lundi.

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(Source: Le Post)


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Dernière mise à jour de cette page le 03/11/2009
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