Nouvel effet de manche de l’OMS. Dans son communiqué du 27 novembre, l’organisation indique, avec le souci bien visible de noyer tous les détails, que la mutation D222G (qui est la D225G dans la numérotation H3) « a été détectée sporadiquement dans des virus de plusieurs autres pays depuis avril ». Une première reconnaissance officielle qui ne figurait pas dans leurs précédents rapports, l’OMS admet implicitement les lacunes de ses informations, ou, plutôt, sa désinformation.
Chez nous, les autorités médicales suivent la même escroquerie ; la même « mutation 222 » identique à celles reportées en Norvège a été détectée en France sur un prélèvement d’un patient décédé en septembre, selon le Dr Françoise Weber. Un retard expliqué par un travail d’identification « beaucoup plus long ». Il aura fallu que la population française attende 2 mois, à l’annonce de l’INVS le 27 novembre (même jour que le communiqué de l’OMS, quel synchronisme) pour savoir que le « 222 » (222 : noter l’approximation de l’information, là où Recombinomics emploie le très précis D225G), c’est-à-dire le D225G, était présent sur le territoire.
Un phénomène minimisé par la directrice de l’InVS : « La découverte de ces mutations entraîne chez nous une très grande vigilance, mais on ne peut pas encore parler d’inquiétude particulière ». Mais mieux vaut être prudent. Ces 2 annonces tombant tout pile au moment du lancement de la campagne de vaccination auprès des écoles, collèges, lycées, et auprès de la population standard. Quelle chance, « Les trois spécialistes s’accordent à dire que les vaccins restent efficaces contre le virus muté » et « C’est une raison supplémentaire pour se faire vacciner rapidement avant que ce virus supplémentaire ne trouve le moyen de s’échapper et de devenir plus invasif », selon le Pr Hannoun.
Y a-t-il vraiment lieu de ne pas avoir « d’inquiétude particulière » ? Ce qui n’apparaît nulle part dans les médias français, c’est que, en France, le virus muté H1N1 D225G est le même que celui se propage en Ukraine pour aboutir à « la destruction totale des poumons ». Mais les ennuis ne s’arrêtent pas là. Outre que, selon le Dr Niman (voir son document de référence, publié par l’american society of microbiology), le vaccin actuel serait inutile contre cette mutation, le centre londonien de l’OMS, Mill Hill, vient de cataloguer la mutation ukrainienne comme un « réacteur faible ». Selon Niman, « cela devrait tomber dans la catégorie des nouvelles extrêmement mauvaises. Cela signifie que non seulement le D225G dirige le H1N1 vers les poumons, mais il permet au virus d’échapper à la fois à la réponse immunitaire naturelle et au vaccin ».
Un scandale, selon le scientifique dissident : « La traduction ci-dessus provient d’une nouvelle en France à propos de la découverte de D225G chez deux cas mortels de France, dont l’un d’entre eux était également résistant au Tamiflu. Étant donné l’incapacité de l’OMS de divulguer le statut de "réacteur faible" du H1N1 en Ukraine comportant D225G, des reportages de presse diffusent la mauvaise information, indiquant que l’activité du vaccin n’est pas affectée par D225G ». On appréciera par ailleurs dans son article que la propagation du D225G est probablement sous-estimée, vu que les échantillons d’analyse sont prélevés dans la trachée et non dans les poumons.
Mais dans quelle mesure le mutant échappe-t-il à la machine immunitaire ? Dans l’analyse d’une interview radiophonique de Niman, un intervenant demande :
« - Partant du principe que le vaccin ne touche pas le virus avec le D225G, le vaccin fournirait-il paradoxalement un avantage évolutif pour la variante D225G ?
- Niman : Le D225G échappe à la réponse immunitaire (naturelle et vaccinale), donc oui, vous avez absolument raison de dire que le vaccin (et l’immunité par ceux déjà infectés) sera l’objet d’une sélection pour le D225G, donc des millions qui ont été déjà infectés seront à un niveau de risque accru pour le D225G »
En clair : le vaccin favorise la propagation du D225G
Certains experts, sentant peut-être le vent tourner, commencent à jouer la prudence et prennent leur distance avec l’OMS. Dans un article du New York Times, le Dr Fukuda estime que « les scientifiques de l’OMS n’étaient pas sûrs du niveau de menace posé par une mutation séparée qui aide le H1N1 à atteindre les poumons. Les experts ont encore besoin de voir si la mutation devient plus commune ». Traduction, très décevante venant de l’immaculée science médiacale : « Faut voir ». Par ailleurs, « un cas isolé en Ukraine avec une mutation a changé de telle manière que la vaccination contre la grippe A ne l’aurait pas bien protégé », avance timidement le laboratoire médical national anglais. Les rats se préparent-ils une passerelle pour quitter l’idyllique barque OMSienne ?
LIENS :