Source : Agoravox. par (son site) samedi 9 mai 2009
Nous avons des aveux. Sans noyade simulée, seulement la peur du naufrage annoncé. Les rats quittent le navire et disent tout...
Parmi les incriminées. Citigroup, HSBC, Barclays… tout le gratin du capitalisme. AIG, en particulier, à qui le Trésor américain , depuis le plan Paulson, a aussi donné directement 180 milliards de dollars (dont une parcelle a servi a payer des boni et à organiser une nouba pour ses agents… !) Toutes les autres escroqueries financières de l’Histoire apparaissent tout à coup comme des peccadilles. ON A SCIEMMENT DÉTRUIT LE SYSTÈME FINANCIER MONDIAL.
Le cynisme de toute cette opération laisse pantois, car ce sabotage ne peut avoir eu lieu qu’avec la connivence du gouvernement des USA et au su de tous les gouvernements de quelques importance participant à la structure financière qui gère cette planète. L’élite qui dirige le monde nous a trahi et est partie avec la caisse.
Cette étude a été publiée alors que la Chambre des représentants américaine devait approuver hier un projet de loi visant à créer une commission d’enquête indépendante pour examiner les causes de la crise économique. On avoue juste avant d’être démasqué. Les rats quittent la cale du navire qui sombre.
Que vaut cette information ? L’étude du CPI a porté sur 7,2 millions de prêts consentis entre 2005 et 2007. Un échantillon significatif. Une conclusion irréfutable…
Que vaut la parole du CPI ? il suffit de voir la liste des organismes qui le soutiennent depuis sa création, il y a 20 ans pour voir qu’on n’a pas ici des anarchistes barbus, mais la fleur de l’Establishment. Ce sont des capitalistes qui dénoncent. C’est une guerre civile au sein du Systéme dont je dis depuis 20 ans que c’est le seul événement qui nous en délivrera.
Jubilation ? Ne pavoisez pas trop. Il est clair que l’argent ne sera plus l’outil privilégie de la gouvernance, mais rien ne garantit que les nouveaux moyens qu’utilisera le pouvoir pour dominer seront plus justes, ni surtout plus démocratiques. Au contraire… Souhaitons-nous une gouvernance bienveillante, car le paternalisme n’est pas le pire des dangers qui nous menacera.