Libre Accès. Le 20 Mai 2011 (publié par Marie)
[1]] Le 14 novembre s’est tenu au Ministère de la Crise du Logement une rencontre, autour de la loi LOPPSI et du traité ACTA : « Garantir les libertés publiques pour préserver les biens communs », organisée par l’association Libre Accès, entre les mouvements des faucheurs volontaires, Act UP-Paris, du logiciel libre, de l’art libre, du mal logement, pour lutter ensemble contre la loi LOPPSI et le traité ACTA.
Richard Stallman a déclaré, au cours de cette rencontre : « Ces mêmes entreprises cherchent à imposer partout dans le monde des lois cruelles immorales pour interdire la coopération entre les gens, et ces attaques sont la stratégie de la guerre contre partager, la guerre contre la coopération sociale, contre la solidarité. (…)
(…) Les entreprises qui mènent cette guerre contre la coopération et le partage irons jusqu’au bout pour gagner leur guerre contre nous. ACTA est un exemple de ce qu’ils font. »
Sandrine Bélier, (Europe Ecologie Les Verts), a fait part de son inquiétude de voir le Parlement européen devenir une chambre d’enregistrement ! Appelant les citoyens à contacter leur eurodéputé pour agir contre ACTA, et peser sur des questions aussi fondamentales que celles contenues dans le traité ACTA, qui touchent aux libertés publiques, à l’accès à Internet, à l’accès aux médicaments, à la brevetabilité du vivant ou à la protection des indications géographique.
Cette rencontre était organisée en deux tables rondes :
Jean Baptiste Ayrault de l’association Droit au Logement, Mathieu Pasquini Co-président de Libre Accès Inlibroveristas, Fabrice Epelboin Read write web, Michel Sitbon Collectif contre la xénophobie, Jérôme Thorel Privacy France, Jérémie Zimmermann cofondateur de la Quadrature du Net, Lauriane Pasdeloup du réseau intersquatt
La table ronde en format OGG
En MP3
Plus d’information sur le site du Syndicat de la magistrature
Richard Stallman, fondateur du mouvement pour le logiciel libre, Jean-Pierre Berlan, ancien Directeur de recherche en agronomie à l’INRA, Sandrine Bélier, eurodéputée Europe Ecologie, membre de la commission Environnement et de l’Internet Core Group, Benjamin Bayart, président de FDN, Christine Tréguier auteur - journaliste, Jérôme Martin, Commission Internationale d’Act Up-Paris, Jérémie Nestel, Co-président de Libre Accès - Trésorier des MACAQ, Jérémie Zimmermann cofondateur de la Quadrature du Net.
Fichier en OGG
Fichier en MP3
Plus d’information sur le site de la quadrature du net
Ces deux tables rondes, sont en train de faire l’objet d’un travail de retranscription et d’un montage vidéo. Elles sont toutes deux éclairantes sur l’actualité en cours au niveau de la loi LOPPSI et du traité d’ACTA.
On retiendra également l’intervention de Jean Pierre Berlan, offrant une thomate à Richard Stallman et précisant : « Cette tomate est illégale et que le fait de la donner, me met en infraction avec les lois de la république française. On est dans un pays maintenant où tous les fruits et légumes qui ne sont pas inscrits sur un catalogue sont illégaux, vous avez le droit de les cultiver pour vous-mêmes mais vous n’avez pas le droit de les donner à un voisin, vous n’avez pas le droit d’en donner les semences à un voisin. Bien sûre la loi n’est pas encore appliquée mais elle le sera un jour, voilà ou on en est du point de vu des libertés dans notre pays (…) Le système capitaliste essaie de lutter contre la gratuité du vivant (...)’"
Ces deux tables rondes, sont en train de faire l’objet d’un travail de retranscription et d’un montage vidéo. Elles sont toutes deux éclairantes sur l’actualité en cours au niveau de la loi LOPPSI et du traité d’ACTA.
On retiendra également de la deuxième table ronde, les tensions autour de l’utilisation du vocabulaire.
« Le vocabulaire qui nous est imposé d’en haut » a déclaré Jean-Pierre Berlan « pose les problèmes de la façon dont les classes dominantes veulent qu’ils soient posés, par conséquent avec les réponses qui vont avec ». Richard Stallman a rappelé qu’il y a beaucoup d’expressions de propagande qui sont des mauvais noms faciles à corriger : « on choisit un autre nom. Si d’aucuns disent « pirate » ou « piraterie », moi je dis : « partage ». C’est facile. Je peux remplacer un « nom » par un autre « nom ». Mais le problème avec ce faux concept de, entre guillemets, « propriété intellectuelle » est beaucoup plus profond, parce que cette chose n’existe pas. Remplacer le nom ne suffit pas. Voici l’erreur. Voici la confusion qui n’est pas facile à comprendre. ».
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