Le Lot en Action. 3 avril 2011 par Bluboux
Dans la rubrique « manipulation et mensonge des médias », il convient de dénoncer clairement l’ignominie dont s’est rendue coupable La Dépêche, en publiant, le 31 mars dernier , un article sur le collectif citoyen qui lutte contre le gaz de schiste, intitulé « Gaz de schiste : qui pour mener la lutte ? ».
Cet article est illustré par deux photos, l’une représentant Charles Farrenny, président de l’association Quercy Blanc Environnement, l’autre représentant William d’Antenne d’Oc, membre du collectif citoyen. , avec entre les deux photos le titre suivant : « Qui pour mener la lutte ? », laissant entendre que deux meneurs s’affrontent pour diriger un collectif, qui par essence n’a pas de tête… De plus en lisant l’article, immédiatement le journaliste explique que les tensions qui se sont exprimées, de façon interne, lors de la manifestation du 26 mars dernier « sont en passe d’être colmatée ».
Vous trouverez ci-après l’article que nous publions, en encadré, dans le dernier Lot en Action mag (n°32 du 31 mars), au chapitre du suivi de l’information sur la lutte contre le gaz de schiste :
« Participer à la vie d’un collectif citoyen, dans une lutte comme celle du gaz de schiste, est une sacrée aventure. Il n’y a pas vraiment de responsable désigné, tout juste des porte-paroles, et les décisions sont prises en recherchant le consensus, ce qui alourdit souvent le processus et le rend peu lisible. Le collectif citoyen lotois s’organise malgré tout et une association a été créée pour des raisons administratives (notamment l’ouverture d’un compte bancaire).
La deuxième réunion de travail du collectif a eu lieu le 26 mars dernier et avait été annoncée de longue date. Nous avons donc été fort surpris d’apprendre que l’association Quercy Blanc Environnement (QBE) organisait une manifestation au moment même où le collectif se réunissait. Quelques échanges épistolaires un tantinet pimentés ont eu lieu, mais tout est rentré dans l’ordre, chacun « excusant » la maladresse commise par Charles Farreny, l’organisateur de la manif. Mais en apprenant que cette manifestation a été l’occasion de donner une tribune politique à Don Miquel, la veille du deuxième tour des cantonales, ainsi qu’à Oui-Oui, le maire de Cahors, nous sommes nombreux à dénoncer la manipulation dont Charles Farreny a été l’exécutant. D’autant plus que Don Miquel, rappelons-le, voit plutôt l’exploitation de gaz de schiste comme une opportunité , et que nous ne devons la motion prise par le conseil général contre cette exploitation, qu’à l’intervention active de Serge Despeyroux et André Bargue, qui ont fait passer, sous le manteau, le film Gasland à tous les conseillers généraux… Dès lors difficile au Chef de clan de s’opposer à ce qu’une motion soit prise… Alors vous imaginez bien que nous sommes plusieurs à être passablement irrités d’apprendre que le sulfureux président du Conseil Général, le chef de file de l’UMPS du Lot, notre « Pasqua » local, utilise un mouvement citoyen pour faire sa promotion nauséabonde…
Tout ceci est d’autant plus regrettable que la mobilisation citoyenne dans le Quercy Blanc est remarquable. A Montcuq, par exemple, pas un commerçant qui n’affiche son opposition au gaz de schiste, la pétition posée près de la caisse.
Charles, plutôt que d’offrir des tribunes politiques à tes copains du PS, demande leur d’être cohérents, par exemple en ne supprimant pas la voie ferrée Cahors-Capdenac pour en faire une coulée verte… »
Précisions que le 30 mars, la veille de la publication de l’article par La Dépêche, William et Bernard Collot se sont rendus à la rédaction du quotidien, boulevard Gambetta, pour attirer l’attention de Monsieur Benayoun, le « Rédac’Chef », sur le risque de dérive journalistique… C’est ce qui s’est passé. Le journaliste Marc Salvet a pris prétexte d’un événement somme toute anodin, réglé, pour donner à penser au lecteur que le collectif était en proie à une guerre de leaders, de chefs et divisé en clans. D’autant plus inqualifiable que ni Charles, qui est arrivé dans le collectif bien après sa création, ni William, qui est président de l’association créée pour des raisons administratives (gestion d’un compte bancaire) se souhaite être mis en avant, revendiquer quoi que ce soit ou bien encore mener des luttes d’influence.
Le collectif grandi chaque jour, d’individus, d’associations et d’autres collectifs (Ouest Aveyron, Bouriane, Sarladais, Tarn et Garonne), et tout le monde s’active pour informer les populations et les élus, et se concentre sur la grande manifestation qui aura lieu à Cahors le 17 avril prochain.
A bon entendeur, résonne encore dans nos vallées le mot de Canbronne... Peut-être arrive t-il jusqu'à la rédaction lotoise de La Dépêche...
3. le.hiboux - Le 06/04/2011 à 20:02
2. Lagarrol - Le 06/04/2011 à 17:20
1. vadec - Le 04/04/2011 à 09:13