Bellaciao. 19 novembre 2009 par Luis Lera
Suivi de ; Un fait historique peu connu de la guerre civile Espagnole : un millier de combattants au sein des Brigades Internationales étaient Arabes. Suivi de : La loi du Talion, deux poids deux mesures de Madrid 1936 à Gaza 2009.
Il y a des lieux que l’histoire affectionne comme des marqueurs de réalités , On les trouve dans des espaces géographiques et stratégiques là où vivent, travaillent, résistent, des populations. Franco avec sa cohorte d ‘assassins malfaisants bénis avec la sueur et le sang de leurs victimes, était armé par la « Providence, » et aidé par un capitalisme prévoyant à capitaux Américains.
Pour le salut des âmes pour le triomphe de la religion Catholique nous luttons contre les Païens, les Arabes, les Juifs, les Turcs, les Protestants, les encyclopédistes, les Francs Maçons, les marxistes, pour élargir le camp de la religion. (1944 ,cahier scolaire - chapitre - le drapeau espagnol.)
« Quiconque ,( explique Simone Weil) peut devenir un barbare s’il obéit à des autorités temporelles et spirituelles qui ont mis une catégorie d’êtres humains en dehors de ceux dont la vie a un prix »
C’est aux progrès des sciences et des techniques, de l’appât du gain et du pouvoir que nous devons nos inhumanités. A commencer par la cupidité des hommes et leurs capacités à générer des situations toujours plus infamantes et traumatisantes pour le genre humain. La séparation se fait invariablement entre riches et pauvres, pourtant issus manifestement d’une seule et même espèce. Comme si l’humanité était composée de plusieurs espèces différentes d’ individus. La droite la plus conservatrice aime à nous rappeler sur un fond de racisme mal éteint, l’existence des Races. Tel le Front National qui en a fait sa théorie.
« Qu’il soit politique, religieux ou autre, chaque terrorisme, chaque fanatisme se nourrit à cette source d’intransigeance et n’importe quel idéal se voit perverti à partir du moment où on en fait un absolu, c’est un sujet universel, qui n’est pas propre à la problématique allemande. » (Haneke cinéaste voir son dernier film « le ruban blanc »)
Il n’y a aucun fondement sur l’existence des races mais plutôt une surenchère opportuniste ayant pour souci principal la différenciation des humains par l’ aberration d’une différence génétique. Pour aboutir enfin dans un dépotoir de la pensée d’une classification raciale, érigé en principe absolu. Et tout cela pour alimenter un front de haine qui est aussi un fond de commerce politique. Sur le modèle de la propagande nazie et fasciste , et de quelques autres imbéciles.
Comment avons nous fait pour évoluer, si d’un coté nous temporisons nos violences ? au nom de la civilisation , et qu’ au nom de la même civilisation nous étalons dès que c’est possible notre aire d’influence ; les colonies sont l’exemple parfait des abus ignominieux encore entretenus. Oui ! nous appartenons tous à la même famille humaine d’une seule et même espèce. Comment expliquer alors ce paradoxe :que notre espèce « évoluée » se place en haut de la pyramide de l’évolution et que nous soyons nous les hommes les plus grands prédateurs identifiés. La civilisation ne joue pas son rôle de garde-fous, et elle est malade, surtout quand elle crée les conditions qui font qu’il y ait des riches de plus en plus riches et des pauvres toujours plus pauvres, pour motiver une séparation entre deux antagonismes de classe En fait l’homme a inventé les sous-espèces, et l’esclavage moderne pour parer à la disparition des races, et de l’esclavage ancien
. Mao disait « il faut guérir la maladie pour sauver l’homme »
Les drames humains et plus précisément les premiers bombardements inauguraux sur les populations civiles (comme à Guernica, Madrid , Barcelone) sont devenus des laboratoires, de la recherche du toujours plus de destructions et de victimes.. Qu’est-ce que ça serait alors si nous n’étions pas issus de la même espèce.
Les stigmates d’une violence disproportionnée séjournent très souvent de façon définitive dans la mémoire, ainsi que les traces de mémoire de ce qui reste d’héritage de l’histoire des hommes sans connaître encore ses turpitudes à venir qui dépasseront, si rien n’est fait, toutes les prévisions. Nous en prenons le chemin. Espérons que l’ humanité ne soit pas toujours attirée par la fascination de tuer.
La dernière bataille du front de l’Ebre
Des hommes ont subi durant 114 jours les assauts apocalyptiques d’une bataille qui a vu périr plusieurs dizaines de milliers d’ hommes . A ce niveau de la guerre les forces coalisées Franquistes , Fascistes phalangistes et Nazies sont largement supérieures en nombre et en armement. Hitler et Mussolini ont des projets, il savent à ce moment là que leurs armements, sont déjà au point et qu’il faut en finir avec cette guerre. Gagnée déjà le jour même où des accords Français /Anglais / Européens sur la « non intervention » ont étés signés (août 1936) à la majorité quasi absolue des démocraties européenne. En face l’enthousiasme du peuple paysans et travailleurs s’oppose à cette tyrannie qui composait avec les forces les plus réactionnaires pour chasser la République. Cette République vécue comme une menace qui pouvait devenir le patrimoine de l’espoir de tous les esprits libres et anti-fascistes.
La Bataille de l’Ebre sonna le dernier Glas d’une victoire désormais impossible , décidée par une Europe résignée le cul entre deux chaises , prête pour bien d’autres compromissions.
La dernière résistance républicaine à la bataille de l’Ebre le 14 Novembre 1938,
L’armée franquiste tente d’encercler les troupes républicaines qui se désengageaient des zones de combats mais elle est arrêtée dans la Serra de la Fatarella. Là, les républicains avaient construit tout un système de défense, inédit sur le front de l’Ebre.
Durant presque 67 ans, cette ligne défensive a été invisible et considérée comme un bateau fantôme dans l’historiographie de la bataille de l’Ebre. C’est en 2005 qu’un groupe de chercheurs « amateurs » a réussi à localiser cette ligne défensive et le poste de commandement du 15e corps de l’armée républicaine.
Ce groupe créa une association nommée « lo Rio association pour l’Etude du Patrimoine Archéologique et Historique des terres de l’Ebre », qui a réhabilité le lieu pour permettre des visites guidées. « La Ligne Fortifié de la Fatarella » :s’étend sur plusieurs kilomètres , les bunkers en béton ont été construits pour permettre la retirada de l’armée républicaine par Flix et Riba-roja d’Ebre la nuit du 15 au 16 novembre de 1938. Néanmoins ces fortifications ne se suffiront pas à elles mêmes. Elles étaient cependant nécessaires mais il fallait compter aussi sur le facteur humain. Dans un cas de figure comme celui ci il fallait compter sur le sacrifice humain des 1000 soldats qui se portèrent volontaires. Ils furent la dernière résistance aux troupes fascistes et nazies de la bataille de l’Ebre.
Le matin du 14 novembre 1938, l’armée nationaliste forte d’un support de plus de 15 divisions, toute l’aviation, tanks et l’artillerie , tentent d’encercler les troupes de la république qui effectue une manœuvre très complexe et à haut risque. Franco pensait qu’il allait anéantir l’armée Républicaine et il voyait çà déjà comme une promenade, cet l’affrontement qui dura 48 longues heures les 1000 soldats Républicains lui donnèrent bien du fil à retordre. Il n’en resta pas un seul ils furent tués jusqu’au dernier. L’armée Républicaine fut sauvée.
Tout cela était connu, mais depuis personne ne les avait jamais localisé. Perdu, oublié, peut être volontairement par peur des représailles , et la mémoire a fait l’impasse. La Cité Fortifiée » fut construite par l’armée républicaine enfouie dans la forêt les ruines qui restait avait l’aspect d’un village abandonné laissé à la merci des intempéries on y trouva une multitude de caches souterraines, un four a pain, des chemins empierrés.
Le fascisme et son idéologie de masse
L’Espagne a subie un développement influencé par une dictature de type fasciste qui c’est étalé sur une durée de 40 années. Ce fascisme a été transposé dans toute la société espagnole non pas avec l’aide de la persuasion, mais en s’appuyant sur un climat délétère ou règne une peur de tous les instants. Ce qui se justifie par les nombreuses familles des prisonniers en instance d’exécution, et la chasse aux coupables. Il est très difficile de faire passer le ressenti à travers un témoignage, la pression exercé sur le peuple par un gouvernement fasciste qui vient de gagner la guerre. La peur est omni présente dans tout ce qui est la vie quand on sait que la mort est une punition qui ne transige pas dans l’Espagne nationaliste.
Sans oublier que les exécutions, les jours qui ont suivi la défaite se sont déroulées dans un rythme de 200 fusillés par jours sans que les tenant de la « non intervention » face pression sur le nouveau maître. La France avait nommé un Ambassadeur (de mars 1939 à mai 1940) et en l’occurrence Pétain le héros de Verdun. Dans les villes se développaient des bandes de dévoyés n’ayant que la violence gratuite, et les dénonciations pour but. La propagande va bon train, Tout est bon dans la presse et dans l’information audio un étalage savamment dosé de catastrophes, d’incendies, d’accidents, afin de maintenir les personnes dans la crainte du lendemain et la méfiance que cela provoque irrémédiablement un état de peur souvent sans quelles en aient conscience. Le but recherché est d’un coté de montrer l’impuissance et la corruption de certains politiciens afin de préparer « l’ordre nouveau, » Le fascisme trouve sa nourriture spirituelle dans les rapports entre la classe exploité et la classe exploiteuse. Le fascisme n’est pas le fait de la petite bourgeoisie (comme lui même tente de nous faire croire) qui s’empare du pouvoir c’est une manœuvre qui sème la confusion et cache la véritable nature de classe du fascisme. Qui n’est rien d’autre que l’émanation les éléments les plus réactionnaires des classes possédantes soutenue par les forces politiques des gouvernements libéraux au service du grand capital. Franco a rendu un immense service au capitalisme mondial issu des grands monopoles, industriels, l’ agros alimentaire, le système bancaire, immobilier, qui a eu très peur de voir fleurir en Espagne les signes de sa déchéance, dans le cas d’une République qui n’avait pas fini d’étonner le monde.
Parfois on ne voit que ce qu’on veut bien voir, si bien que cet épisode de la guerre est pour ainsi dire occulté
François dans son récit écrit (arrêt sur image) et en particulier dans un des épisodes de ses combats dans le Jarama, nous fait apparaître le personnage brigadiste Said . Said qui n’arrive pas dans le récit par simple complaisance .Car étranger aux couleurs habituellement suspectes et, affublé ( par des gens qui « savent») d’une couardise légendaire (c’est se qui se racontait pendant la guerre d’Algérie.) .
Rémi Skoutelski dans « l’espoir guidait leurs pas » aborde le problème de cette présence comme François Mazou. Peut être parce que trop souvent ignorés, ils faut leurs rendre justice. Justice aussi où il est coutume de leurs interdire même le rôle de figurant comme soldats inconnus. Combattants d’un courage et d’une loyauté exemplaires, il suffit pour s’en convaincre de consulter les archives militaires de la libération, comme je l’aborde plus loin dans ce chapitre.
Rémi Skoutelski dans « l’espoir guidait leurs pas » évoque le cas de Safi et des démarches qu’il effectua pour constituer au sein des Brigades Internationales un bataillon de Nord -Africains.
Le cas Lakir Balik adhérent à la CGT,qui entre dans les BI en décembre 1937 (devenu commandant de Compagnie il rejoint le parti communiste en Espagne.
Par ailleurs François Mazou me confirme la présence dans les Brigades Internationales d’Arabes Palestiniens ainsi que des juifs Palestiniens.
UN FAIT HISTORIQUE PEU CONNU DE LA GUERRE CIVILE ESPAGNOLE
(1936-1939):500 Algériens ont combattu au sein des Brigades internationales
Le Soir d’Algérie, 7 mai 2009
Dans son livre « Islam y guerra civil española » , paru en 2004 à Madrid, l’historien espagnol Francisco Sánchez Ruano nous apprend, à travers une recherche minutieuse et un luxe de détails, que le mythe qui place les «moros» (les Arabes) du côté de Franco seulement, doit être nuancé, car plus de 1000 volontaires des Brigades internationales du camp républicain provenaient de pays arabes. Le plus fort contingent de ces combattants arabes venus défendre la République espagnole était constitué de 500 Algériens.
Avant de traiter plus précisément l’apport de ces derniers, il convient de reprendre brièvement le contexte de l’époque. Le mois d’avril 1931 voit l’avènement de la 2e République espagnole (la 1re République eut une existence éphémère, à la fin du 19e siècle), laquelle connaît une période marquée par un gouvernement de droite, à partir de 1933. Cependant, les élections de 1936 donnent la victoire à la gauche, unie dans le Front populaire (Frente Popular). Au niveau international, Hitler et Mussolini sont au pouvoir, et Staline est à la tête de l’Union soviétique de l’époque. L’armée espagnole est formée de troupes stationnées en Espagne même, mais aussi au nord du Maroc, placé sous protectorat espagnol. A l’annonce de la victoire des forces de gauche, la Phalange espagnole (organisation de type fasciste, calquée sur les Chemises noires de Mussolini) regroupe les opposants au nouveau gouvernement républicain et déclenche le soulèvement des troupes espagnoles du Maroc, sous le commandement de Franco.
La guerre civile en Espagne (1936-1939) et les Brigades internationales
Le débarquement des troupes rebelles sur le sol ibérique signifie le début de la guerre civile espagnole qui durera jusqu’en 1939, se terminera par la victoire militaire de Franco, mais fera des dizaines de milliers de victimes. Les deux forces en présence, le camp républicain et le camp franquiste reflètent deux conceptions du monde irréconciliables. Le premier représente les aspirations portées par les organisations syndicales et ouvrières, les socialistes, les communistes, les anarchistes… Le deuxième défend les intérêts des grosses puissances et les valeurs fascistes… De fait, l’Allemagne nazie appuiera les troupes de Franco, tandis que les républicains seront soutenus par l’Union soviétique. Pour leur part, Londres et Paris suivront une politique de non-intervention dans le conflit espagnol. Le mouvement de sympathie qu’avait engendré le régime républicain espagnol dans le monde se concrétisera par la constitution des Brigades internationales qui, comme leur nom l’indique, volontaires venus de plusieurs parties du monde soutenir les troupes régulières, fidèles à la 2e République. Selon Francisco Sánchez Ruano, on dénombrait jusqu’à 53 pays d’origine des miliciens qui combattaient au sein des Brigades internationales. Cités par ordre d’importance numérique, pour les chiffres inférieurs à 1000 volontaires l’Algérie se situe à la 13e place sur 41 pays.
Les Algériens dans le camp républicain
Les 500 volontaires algériens provenaient d’Algérie, encore sous colonisation française, mais aussi de la communauté algérienne émigrée en France, notamment à partir de Paris, Lyon, Toulouse, Marseille, Bordeaux… La grande majorité des Algériens enrôlés dans les Brigades internationales étaient des militants syndicaux, des socialistes, des communistes, des anarchistes, qui se sont retrouvés aux côtés des Anglais, des Espagnols, des Yougoslaves, des Américains, des Marocains, des Français, des Russes, des Polonais, etc. de mêmes tendances idéologiques. En face, Franco disposait des troupes rebelles constituées de soldats espagnols et de soldats de carrière marocains engagés, les «moros», dont le nombre augmentera au fur et à mesure du déroulement de la guerre, suite à leur enrôlement, parfois de force, entrepris par le bord franquiste au Maroc. Le terme de «moro» restera ainsi lié jusqu’à l’heure actuelle, dans l’inconscient collectif espagnol, à ces soldats marocains de l’armée franquiste, tout en désignant l’Arabe en général et notamment le Maghrébin, pour l’Espagnol moyen. D’autre part, le terme prend ses racines plus loin dans l’Histoire puisqu’il désigne à l’origine les musulmans (Maures) chassés par la reconquête espagnole au 15e siècle… Dans le cas concret de la guerre civile de 1936-1939, ceci a abouti à une vision réductrice de l’Histoire, construite sur le mythe du «moro» aux côtés de Franco, un «moro» coupable de tous types d’atrocités : pillage, viols, assassinats… Sànchez Ruano tente donc, à bon escient, de démanteler ce mythe et détruire les stéréotypes montés autour, en dévoilant «l’autre face» du «moro» dans la guerre civile espagnole, avec les preuves qu’il apporte sur la participation des Arabes à la défense de la 2e République espagnole, à travers leur engagement dans les Brigades internationales.
Oussidhoum, Belaïdi, Balek, figures algériennes des Brigades internationales
Pour illustrer son propos, le premier exemple qu’il donne est celui de Mohamed Belaïdi, un mécanicien algérien qui tenait le poste de mitrailleur dans les bombardiers de l’escadrille d’avions que dirigeait André Malraux, l’écrivain et homme politique français, au sein des forces républicaines. M. Belaïdi perdit la vie l’hiver 1937, dans le ciel de Teruel (nord de l’Espagne), quand son avion fut abattu par 7 avions de chasse allemands. Dans le film réalisé par A. Malraux sur la guerre d’Espagne, projeté à Paris pour la première fois en 1937, on peut voir le cercueil du milicien algérien recouvert d’un drapeau frappé du croissant musulman. Une mitrailleuse apparaît aussi posée sur le cercueil. Selon Sánchez Ruano, ce fut là l’unique film produit par le camp républicain où apparaît un volontaire arabe ou berbère musulman, membre des Brigades internationales. S’il y a peu d’Espagnols et d’Algériens qui savent que 500 Algériens ont servi dans ces brigades, beaucoup s’interrogeront sur leur présence dans la guerre civile espagnole. Quand on le lui a demandé, Belaïdi répondit : «Quand j’ai su que des Arabes combattaient pour Franco, j’ai dit à ma section socialiste qu’on devait faire quelque chose, sinon que diraient les camarades ouvriers des Arabes…?» D’autres cas peuvent être rapportés, comme celui de Rabah Oussidhoum, lequel s’est distingué par sa bravoure dans de nombreuses batailles, notamment la bataille de Lopera (région de Cordoue), et surtout celle de Segovia (région de Madrid) où il commandait le 12e bataillon, nommé «Ralph Fox» en l’honneur de l’écrivain anglais mort à Lopera. Comme Belaïdi, on interrogeait aussi Oussidhoum sur sa présence dans les Brigades internationales et il répondait : «Parce que tous les journaux parlent des «moros» qui luttent avec les rebelles (de Franco). Je suis venu démontrer que tous les Arabes ne sont pas fascistes. » Oussidhoum tomba au champ d’honneur en mars 1938 dans son ultime bataille, à Miraflores (région de Saragosse). Pour ses chefs et ses compagnons, il laissera l’image d’un véritable héro dans les batailles où il s’est engagé, en Andalousie, dans la région d’Aragon et dans la région de Madrid. Citons encore le cas d’autres Algériens comme Mechenet Essaïd Ben Amar ou Améziane Ben Améziane, deux militants anarchistes dont le deuxième, mécanicien de profession, combattait sous les ordres de Durruti (leader anarchiste espagnol de l’époque). Dans un «Appel aux travailleurs algériens», Améziane écrit : «Nous sommes 12 de la CGT dans le groupe international… face à la canaille fasciste. Miliciens si, soldats jamais ! Durruti n’est ni général ni caïd mais un milicien digne de notre amitié.» Ces quelques exemples montrent que la majorité des volontaires algériens provenaient des organisations syndicales, des partis socialistes ou communistes ou du mouvement anarchiste, mais on connaît d’autres cas de militants du Parti du Peuple Algérien (PPA) engagés aux côtés des républicains, comme ceux de Aïci Mohand ou S. Zenad, que cite Sánchez Ruano, en précisant que leur décision fut individuelle.
En effet, les dirigeants nationalistes algériens montraient leur appui au Front populaire espagnol surtout en matière de propagande antifranquiste sans être pour autant partisans décidés de l’envoi de volontaires au front. Mais le président de la République espagnole, Manuel Azaña, enverra une lettre de remerciements à Messali Hadj pour une contribution matérielle reçue du PPA. Les Algériens enrôlés dans les rangs des Brigades internationales montraient, à travers leur position internationaliste, une détermination aiguisée par la conviction politique que la victoire du camp républicain impulserait l’émancipation des peuples maghrébins et du peuple algérien en particulier, comme l’exprimait clairement un autre Algérien, L. Balek, commandant d’une compagnie républicaine, qui disait dans un meeting : «Le peuple de mon pays est aussi opprimé que l’est aujourd’hui le peuple espagnol par le Grand Colon qui le ruine. Je donnerai jusqu’à l’ultime goutte de mon sang pour que les Algériens, les Tunisiens et les Marocains puissent arriver un jour à secouer leur joug et recouvrer la liberté.» L’erreur de la majorité des dirigeants républicains fut de sous-estimer cette soif d’émancipation des volontaires arabes venus combattre à leurs côtés. Sánchez Ruano revient sur cette idée en avançant que les volontaires musulmans des Brigades internationales furent des «soldats de l’ombre» occultés par le nombre de «moros» de Franco, accusés (dans beaucoup de cas à tort) d’exactions de toute sorte. Selon lui, beaucoup d’hommes politiques républicains, de partis et d’organisations républicaines sont tombés dans l’erreur de mettre sur le même plan les arabes combattant dans les files franquistes et ceux des Brigades internationales, sans penser que ces derniers étaient là pour des libertés qu’on leur refusait dans leur pays : Maroc, Algérie Tunisie, Syrie… Quoi qu’il en fût, comme tous les volontaires des Brigades internationales, ces Arabes et musulmans, parmi eux les 500 Algériens, signèrent une déclaration avant de monter au front, qui se terminait ainsi : «Je suis ici parce que je suis volontaire et je donnerai, s’il le faut, jusqu’à la dernière goutte de mon sang pour sauver la liberté de l’Espagne et la liberté du monde entier.» Des hommes comme Rabah Oussidhoum et Mohamed Belaïdi n’ont pas failli à cet engagement, au prix de leur vie.
ETRANGE ETRANGER invité à mourir pour la République Espagnole, oubliés par l’Espagne. Ils s’appelaient Saïd, Safi et Mohamed, … ils ne monnayaient pas leur courage nous leurs devions l’honneur, ils ont été simplement oubliés.
LA MEMOIRE COURTE
Comme après la Grande Guerre, les guerres coloniales succèdent à la dernière guerre mondiale avec les mêmes usages d’ignominies comme si faire la guerre aux autres pouvait conjurer les souffrances passés .La Nation souveraine à peine sa dignité restaurée, qu’elle bafoue le droit des autres peuples à disposer d’eux-mêmes. Ce fut ce que vécurent les peuples L’Indochine, de Madagascar, l’Algérie, la Tunisie, le Maroc, l’Afrique. Peuples congénères qui dans les moments difficiles et tragiques de notre histoire ont pris les armes dans les maquis de la résistance présents dans 38 départements .Au delà des anonymes, il y eut, au hasard 52 tirailleurs sénégalais dans les maquis du Vercors,14 africains parmi les 1030 compagnons de l’Ordre de la Libération, la plus prestigieuse des distinctions de la France. Ils furent distingués pour leur participation à la libération de Roman- sur –Isère le 22Aout 44, du quartier de la Part-Dieu à Lyon, le 3 septembre 44 .Les troupes Nord Africaines sont de tous les combats pour la Libération : à Monté Cassino ,où elles s’illustrent par leur courage ; dans la plaine des Flandres, ou à Marseille libéré par les Tabors Marocains ;178000 africains et malgaches et 320000 maghrébins appelés en 39/40. Et il y eut, aussi, la FTP. MOI (Francs-Tireurs Partisans Main-d’œuvre immigrée).Quand à l’Affiche rouge, elle reste le témoin visible de ces minorités de ces étrangers aux noms parfois imprononçables et qui pourtant, souhaitons-le ne seront jamais oubliés. Ils étaient 23 étrangers et une étrangère aussi. On les appelait aussi les Terroristes. Ils venaient d’Arménie, Roumanie, Pologne, Hongrie, , Italie, Espagne, France…Qui criaient la France en s’abattant. Vingt furent fusillés. Cet « honneur » était réservé aux hommes , Olga Bancic (Roumaine) fut décapitée .C’est en effet ce que les nazis réservaient aux femmes elle fut pour cela emmenée en Allemagne pour subir cette décapitation à la hache .
Je pense que les conflits comme la Bosnie le Rwanda la Tchétchénie la Palestine sont la répétition de notre avenir, puissions nous tous en prendre conscience.
Une nation a solennellement promis à une seconde le territoire d’un troisième » (Arthur Koestler).
LA LOI DU TALION
deux poids deux mesures
Nous ne somme pas très éloignés de ce qui arriva à l’Espagne me commentait François Mazou, avec qui je m’entretenais sur les questions de la guerre. En Bosnie et en Palestine…
Il y a une grande difficulté à définir sa pensée sur ce sujet tant on est attendu par la critique qui réagit toujours ou presque en retour de la façons la plus ostentatoire qui soit et dans une attitude qui renvoit à l’autre en guise de réponse les mensonges les mieux conjugués. Plus la supercherie est grossière plus elle a de chances de véhiculer les mensonges les plus invraisemblables. En cela un parallèle peut être fait entre la guerre d’Espagne et le conflit Bosniaque . On se trouve là devant un bégaiement de l’histoire tout qui a de plus classique . A l’Espagne du front populaire, l’Europe préfère l’Espagne de la dictature fasciste. Contre la Bosnie démocratique l’Europe était ouverte à la Bosnie ultra nationalistes, quand à la Palestine du droit international laïque et démocratique, l’ONU depuis plusieurs décennie semble opter pour la Palestine sans palestiniens . L’Espagne : quarante années de dictature. La Palestine : soixante trois années de traumatismes infligés , quarante trois années d’occupation militaire.
Cela résume assez bien la situation qui prévaut aujourd’hui. Une guerre ?13morts Israéliens pour 1400 morts Palestiniens ça ressemble plus à des massacres, à la chaîne, à des crimes de guerre. Amnesty parle de crimes contre l’humanité combien de temps tiendra t -elle à soutenir cette vérité.
Combien pèse la vie d’un Palestinien ? aujourd’hui le 25 janvier 2009. Rien ! pour 13 morts Israélien c’est 1400 morts et 6000 blessés Palestiniens. Là pas question de les renvoyer dos à dos. Dans l’échelle des valeurs que représente depuis 60 années la vie d’un Palestinien ? à quoi cela peut-il bien servir de toujours comptabiliser les corps pour dénoncer les crimes, alors que les crimes succèdent toujours aux crimes et les mensonges aux mensonges. il serait urgent de faire une bonne fois pour toutes, l’autopsie de cette comédie. Nous sommes démunis devant une situation quasiment inextricable tant la mauvaise fois se ligue contre un coupable tout désigné, qui a cependant, si on se réfère au droit International, le droit avec lui, mais à qui l‘on refuse ce Droit, parce qu’une puissance régionale a l’outrecuidance de dicter son propre droit.
Les pays occidentaux, dont les Etat Unis en tête,ne respectent pas le droit international et les normes de protection des droits humains. La somme de mépris déployés par Israël- la force occupante -quand elle déverse les déchets de toutes sortes sur le territoire palestinien occupé y compris à Jérusalem-Est, participe à la détérioration écologique de l’environnement en portant atteinte aux droits, a la santé des populations civiles.
UNE GUERRE qui ressemble à si méprendre à un crime contre l’humanité
L’ETAT d’ Israël parle de guerre, moi j’y ai vu un massacre qui n’en finissait plus contre une population civile sans défense , sans possibilité de fuir les bombardements, une population de femmes, d’enfants, de familles, résignés sous les milliers de tonnes de bombes. J’y ai vu une stratégie qui semblait vouloir en finir , avec ces animaux à deux pattes comme Begin et Sharon aimaient les appeler pendant le siège de Beyrouth en 1982.
Un crime de guerre ? ou plus explicitement une agression disproportionné,contre une population sans défense avec pour motivation principale de faire subir aux populations civiles une démonstration de force pour « l’exemple » non pas comme une opération défensive mais comme une punition collective avec l’intention de provoquer une situation de non retour, de bannissement corporel par la mort la plus violente qu’il soit donné de recevoir par une armée qui jouit d’une impunité démentielle.
Gaza : une langue de terre et de sable aux proportions minuscules et qui pourtant abrite un million et demi de personnes. Pour une superficie de 320 km2 ( si nous tentons une comparaison avec le département des Pyrénées Atlantiques qui ont une superficie de 6700 km2. C’est à dire 20 fois plus grand pour une population de 600 000 personnes, la moitié de celle qui vit à GAZA.
Gaza qui est aujourd’hui réduite à une plaie béante, à un tas de ruines. Cela donne une idée de ce qu’une armée d’occupation est capable de faire.
l’usage de la terreur, ou le terrorisme d’usages des bombardiers…
Papa offre-moi une trompette…
Quoi de plus « original » , dans un pays ou l’eau viens à manquer, ça nous montre l’ampleur de la cruauté, de cette occupation aux relents criminels. Les bombardements vus aux infos donnent une petite idée sur le but poursuivi par cette armée d’occupation : une offensive dont l’ampleur n’a d’égale que le potentiel en équipement mis à sa disposition pour accomplir cette mission de destruction gigantesque, et disproportionnée quand on pense à la superficie du lieu et au nombre de personnes qui y vivent. Il y a là tous les éléments pour être traduit devant un tribunal international pour crimes de guerre. Amnesty International parle même de crime contre l ‘humanité. Pourtant le monde a retenu le terrorisme palestinien comme exutoire et pour cause. Ce qualificatif inonde les journaux télévisés. Aujourd’hui, l’Etat d’Israël est surpris en flagrant délit de mensonge après la mise en scène qui a suivi le bombardement des locaux de l’ONU ainsi que d’autres « bavures », se disculpant avec une argumentation tellement invraisemblable qu’elle en devient outrancière. Le mensonge a toujours servi la cause du terrorisme d’Etat, pratiqué sur les populations civiles palestiniennes par Israël (depuis son installation en 1948) et l’expulsion en masse de 80% de la population palestinienne qui suivit. Mais ce terrorisme-là, n’intéresse que moyennement les medias. Dénoncer ou dire la vérité, c’est un peu comme s’ils se tiraient une balle dans le pied. Il est important aujourd’hui de dire si oui ou non ce peuple a le droit de se défendre, quand il est agressé et occupé depuis quarante trois années. S’il peut avoir recours au tribunal international pour faire valoir ses droits Il est légitime de s’engager en tant qu’Europe à faire respecter le droit qui sera prescrit. Quand on sait que dans la charte les Nations Unis il est dit tous les peuples qui subissent une occupation des agressions, ont le droit de se défendre avec des armes.
Après le bain de sang , catastrophe humanitaire à Gaza !
Cette guerre coloniale si difficile à nommer par les observateurs et les médias, est pourtant la maladie originelle et centrale de ce conflit israélo-palestinien » Des pays occidentaux, dont les Etats Unis et l’Europe, ne cessent de proclamer le droit de l’Etat d’Israël à se défendre, justifiant ainsi tous les crimes qui vont des massacres de la population civile palestinienne jusqu’à l’occupation de son espace vital. Ces même Etats se gardent bien de rappeler qu’Israël est un Etat qui soumet en tant qu’occupant le peuple palestinien à une domination coloniale. Plus que le droit de se défendre, l’Etat d ‘Israël a d’abord l’obligation de cesser tout crime international, tout acte de terrorisme d’Etat de se retirer de manière inconditionnelle et immédiate de tous les territoires palestiniens le droit de se défendre et le droit de résister. (Mireille Mendes France)
Plus les armées sont modernisées et puissantes, plus leur stratégie consiste à tuer toujours plus de civils que de militaires et de plus en plus vite pour traumatiser les civils et leur imposer une situation de chaos. Plus de 1400 morts près de 6000 blessés exsangues, des hôpitaux submergés alors qu’attendent des milliers de blessés graves qu’il faut amputer à la hâte alors qu’ils manquent de tout pour opérer ; ils ne peuvent plus faire d’anesthésie ; l’absence de médicaments ne fait qu’augmenter le chiffre des victimes et en premier lieu, les plus vulnérables comme les enfants et les personnes âgés. Ce qu’Israël a appelé « guerre » pour justifier la démesure c’est du terrorisme aveugle. Les bombardements , l’utilisation de bombes au phosphore, les obus à l’uranium appauvri … c’est quoi si ce n’est pas le terrorisme le plus accompli et le mieux occulté.
Le monde dit « libre » et « démocratique » mais avec une forte addiction à l’exploitation sans vergogne du travail d’autrui, ressemble à s’y méprendre aux régimes autoritaires, voire ultra libéraux, fascistes, nazis. Ils ont toujours servi la cause du terrorisme d’Etat, pratiqué sur les populations civiles ( en l’occurrence les populations palestiniennes )par Israël (depuis son installation en 1948 l’expansion, l’occupation et le vol des ressources sur la quasi totalité de la terre de la Palestine historique),avec l’ expulsion en masse de 80% de la population palestinienne qui suivit. C’est la rançon du colonialisme, tout y est capitalisé même l’argent « sale » .IL est opportun de faire face à l’état d’Israël ainsi qu’a tous les pays qui s’alignent sur sa politique d’apartheid et de domination coloniale, comme l’Union Européenne,qui cautionne la politique de l’autruche.
Mais ce terrorisme-là, n’intéresse que moyennement les medias. Dénoncer ou dire la vérité, c’est un peu comme s’ils se tiraient une balle dans le pied.
Les bombardements sont annoncés par jet du ciel de tracts insistant sur l’effet et la force de l’impact des bombes , ce qui produit irrémédiablement un traumatisme psychologique dont on peut imaginer les dégâts sur les populations autochtones sans défense et sans aucun moyen de se soustraire par la fuite. C’est dans un couloir coincé entre la mer (interdite) et Israël que l’armée la mieux équipée au monde (après les USA ,et la Russie) bombarde là où vivent dans un dénuement effroyable 1 million et demi de personnes.
A ce moment précis je ne peux m’empêcher de penser à Yeshayaou Leibowitz( 1903-1994 ). Il était la « mauvaise conscience d’Israël » en traitant de « judéo nazis » les soldats de Tsahal en 1982, pendant la guerre au Liban. Maître à penser du mouvement des soldats qui s’opposent à servir dans les territoires occupés, ce scientifique et philosophe est considéré comme l’un des intellectuels les plus marquants de la société israélienne . . Gaza n’est pas sans rappeler le ghetto de Varsovie qui enfermait 380 000 juifs. Gaza n’est ni plus ni moins qu’ un immense ghetto à la fois prison et camp de concentration où sa population paye le prix de sa résistance à l’occupation coloniale de sa terre de Palestine. Israël est un Etat voyou et terroriste qui n’a jamais respecté une seule des nombreuses résolutions des Nations unies depuis 1948. Israël a maintes fois été condamné( nous pouvons parler aujourd’hui de condamnations virtuelles) à respecter les termes des résolutions votées par le conseil de sécurité. Mais rien n’y a fait, pourquoi aurait-il agi autrement quand il sait qu’il n’y sera jamais contraint ni sanctionné. La preuve, la brutalité avec laquelle, il entre dans l’histoire de la colonisation. La suite qu’on lui connaît comme les dernières démonstrations de force en dit long sur son parcours ainsi que son avenir de colonisateur .
En 60 ans les Palestiniens qui ont vécu en direct la dépossession progressive de leur terre ne sont pas sans nous rappeler les Indiens d’Amérique du nord,et « la conquête de l’ouest » deux siècles en arrière.
témoignage d’un Israélien de l’intérieur,
C’est Sergio un juif critique et désespéré par la situation ; « Dès qu’on prononce le mot sécurité ils se mettent au garde à vous .Ils tuent et commettent des actes terribles et le fait de pleurer légitime le fait de tuer, ça permet de se dire nous sommes des gens moraux, et le fait de pleurer autorise à tuer et ça c’est dangereux. » « La conscience est un endroit où l’état na pas le droit d’intervenir. La conscience n’est pas au dessus ni en dessous de la loi parce que ça touche à l’intimité de l’être .Je ne pars pas à votre guerre parce qu’elle est sale et dépourvue de toute justification .Comme le criminel ne peut manifester contre le crime, celui qui part à la guerre ne peut manifester contre cette même guerre. » « Le futur de ceux qui veulent vivre au Moyen Orient n’est pas de vivre les armes à la main ce n’est pas la force qui les sauvera mais c’est plutôt d’apprendre à vivre en paix avec les autres en les respectant, à faire ce que les gens n’ont pas osé faire lors de la montée du fascisme en Europe ». (vu sur ARTE l l’insoumission,et la désertion en Israël « on tire et on pleure » un film de David Benchetrit mai 2000)
L’état d’Israël dans l’état actuel des choses ne sera à aucun rendez –vous de l’histoire parce que l’état d’Israël ne veut pas la paix il ne l’a jamais voulu en somme. Ce que veut cet état c’est toute la Palestine Une décision pourtant, pourrait changer la donne, mais pour cela les 27 pays membres de l’UE doivent sortir de la logique de soumission aux Etats-Unis et à l’Etat d’ Israël : En refusant l’ isolement politique et l’ étranglement économique des habitants de Gaza. En refusant d’être complices des crimes de guerre et d’un nouveau crime contre l’humanité. Voilà jusqu’où peut déraper une punition collective au goût génocidaire.
Comme dit Nelson Mandela, «il faut avoir conscience du fait que la Palestine est l’une des grandes causes morales de notre temps et qui exige d’être défendue comme telle. Il ne s’agit pas de marchander, de trouver d’habiles compromis ».
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