Plume de Presse. Le 12 décembre 2010 par Olivier Bonnet
Enfin ! Henri Proglio, le PDG d’EDF, va quitter Veolia, après plus d’un an de cumul. Pendant ce temps-là, EDF ne cesse de multiplier les hausses exorbitantes de ses tarifs, au mépris de son « contrat de service public », qui l’oblige à ne pas excéder l’inflation. Anatomie d’un scandale ô combien emblématique des mœurs de la Sarkozie.
« Selon nos informations, Veolia Environnement doit réunir un conseil d’administration exceptionnel dimanche 12 décembre, en fin de journée, au cours duquel Henri Proglio présentera sa démission de la présidence du groupe », annonce LaTribune.fr. Qui effectue un petit rappel : « Lorsque Henri Proglio a été nommé PDG d’EDF en septembre 2009, il avait exigé de conserver la présidence non exécutive de Veolia et, accessoirement, de cumuler les deux rémunérations. Devant la polémique suscitée par cette double présidence de deux poids lourds du Cac 40, le gouvernement avait exigé début 2010 qu’il soit mis fin à ce cumul de fonctions «d’ici à la fin de l’année». Le PDG d’EDF aura finalement attendu la dernière minute pour s’exécuter. » Revenons un instant sur cette affaire de double rémunération, à l’aide de nos précieuses archives (Proglio gagne son banco, Lagarde mange son chapeau) : « Le 5 novembre dernier [2009], la ministre de l’Économie avait (…) assuré aux sénateurs que le nouveau patron d’EDF ne cumulerait pas les rémunérations et qu’il ne percevrait que celle de l’entreprise publique. Interrogée à nouveau le 20 novembre sur RTL, elle avait campé sur ses positions, réaffirmant son refus que Proglio cumule deux rémunérations« , rappelle ce matin à Point nommé le site de l’hebdomadaire, qui qualifie donc de « véritable camouflet pour Christine Lagarde » la décision du Conseil d’administration de Veolia : « Un joli cadeau de Noël. Dans le plus grand secret, les administrateurs de Veolia ont approuvé, jeudi 17 décembre, le montant des émoluments de Henri Proglio qui, après sa nomination à la présidence d’EDF, est désormais le président de leur conseil d’administration. Montant acté : 450 000 euros annuels. » Proglio a donc obtenu ce qu’il réclamait : « Depuis plusieurs semaines, Proglio demandait deux millions d’euros annuels « tout compris », en additionnant à la fois son salaire chez EDF et sa rémunération chez Veolia. Pourquoi un tel chiffre ? Tout simplement parce que le patron d’EDF souhaitait être rémunéré à la hauteur de son ancien salaire de PDG de Veolia, soit deux millions d’euros« .
Nous y consacrions déjà notre billet du 29 novembre 2009 sous le titre de L’indécence d’État, alors qu’il n’était encore question « que » de 1,6 million d’euros annuels. Extrait : « Le vrai scandale, c’est que nos éminents représentants de la Sarkozie trouvent la demande de Proglio parfaitement légitime et la lui accordent sans sourciller au nom de l’État français. « Il faut que les choses soient très claires : on a choisi Henri Proglio parce qu’on [en] avait besoin. Dans ces conditions il est parfaitement normal » que sa rémunération « soit proche de celle qu’il avait dans ses fonctions précédentes« , estime le Premier ministre en visite à Flamanville, cité par Le Monde, un François Fillon qui débite comme une évidence un incroyable discours : il est « parfaitement normal » de toucher un salaire de 1,6 million d’euros, payés par l’État, dans un pays aux 4,6 millions de chômeurs où les bénéficiaires du RSA survivent avec 450 euros par mois ? Indécence ! C’est le mot utilisé par Pierre Haski poussant son coup de gueule sur Eco89 : « Il y a de l’indécence dans l’air. Celle du ministre de l’Industrie Christian Estrosi, qui parle de «courage» pour justifier la demande du nouveau PDG d’EDF de doubler son salaire par rapport à celui de son prédécesseur. Celle d’Henri Proglio, qui débarque à la tête d’une entreprise de service public en exigeant de maintenir ses avantages financiers acquis dans une des grandes multinationales privées françaises. Ministre d’un président qui prône sur la scène internationale la moralisation du capitalisme et la modération des revenus, Christian Estrosi a déclaré mercredi matin sur France 2 : «Il faut faire preuve d’un peu de courage si nous voulons avoir les meilleurs capitaines d’industrie pour diriger nos plus grandes entreprises.» (…) mettre en avant le «courage» qu’il y aurait à doubler le salaire du PDG d’une entreprise d’État en pleine période de crise, alors qu’un demi-million de personnes a perdu son emploi ? » A ces 1,6 million de salaire versé par EDF (45% d’augmentation par rapport au prédécesseur de Proglio) s’ajoutera donc un pourboire de 450 000 euros distribué par Veolia, pour aboutir aux 2 millions convoités, malgré l’engagement de non-cumul des rémunérations pourtant pris par Christine Lagarde. Mais on savait déjà ce que vaut la parole des gouvernants de Sarkozie… Et puis quelle idée aussi de prétendre s’opposer à la volonté d’un proche du chef de l’État ! Si la ministre de l’Économie était un minimum cohérente et soucieuse de donner du crédit à sa parole, puisqu’elle était opposée à l’addition des émoluments d’EDF et de Veolia, elle interviendrait pour réduire de 450 000 euros le salaire du PDG d’EDF. Mais soyons certain qu’elle préfèrera manger son chapeau et laisser le cupide se goinfrer. En pleine crise frappant de plein fouet la France d’en-bas, alors que le petit peuple souffre et mange son pain noir, nul festin n’est refusé aux copains du pouvoir. C’est l’autre RSA : le Revenu supérieur pour les amis. Bienvenue dans un pays gouverné par L’Union pour une Minorité de Privilégiés. »
Mais finalement, coup de théâtre le 20 janvier 2010 : « Henri Proglio, PDG d’EDF (où il gagne 1,6 million d’euros annuels), a confirmé jeudi soir qu’il renonce à son indemnisation en parallèle par Veolia – à hauteur de 450 000 euros par an – dont il est resté président du conseil d’administration. Il l’aurait accepté à la demande du Président de la République, Nicolas Sarkozy. » La veille encore, les UMPistes défendaient cette double-rémunération comme un seul homme, la trouvant tout à fait normale (La Tribune d’alors offre un florilège de leurs justifications). Reste que ce renoncement aux 450 000 euros de pourboire veoliesque ont permis de faire passer la pilule de l’augmentation de 45% des émoluments du PDG d’EDF, entreprise publique. Qui se permet donc de payer Proglio 1,6 millions d’euros par an et, en parallèle, ne cesse de pratiquer de scandaleuses hausses de ses tarifs. Premier acte en août 2008, sous la présidence du prédécesseur de Proglio (Pierre Gadonneix) : alors que le bénéfice net de l’entreprise atteint près de 6 milliards d’euros, le gouvernement – vous savez, celui du président du pouvoir d’achat ! – l’autorise à une augmentation de 2%. Rebelote un an plus tard, avec 1,9%, ce qui faisait bondir Valérie Gervais, Secrétaire générale de l’Association force ouvrière consommateurs : « L’électricité est un bien essentiel pour le consommateur et même un produit de première nécessité. En cela, son tarif doit être adapté au contexte économique. EDF, dans son contrat d’objectifs, dit que l’augmentation de ses tarifs ne doit pas être supérieure à l’inflation. Il n’est donc pas normal de changer les règles et d’avoir près de 2% de hausse alors que l’inflation est négative (-0,7% en juillet NDLR). (…) EDF est une entreprise, on ne peut pas lui demander explicitement de ne pas augmenter ses tarifs mais on peut lui demander, en revanche, de respecter sa mission de service public et les engagements de son contrat d’objectifs. » La journaliste de L’Expansion lui objecta alors : « EDF voulait 20% d’augmentation en 3 ans, soit 6 à 7% par an. Il n’a pas obtenu gain de cause…« Limpide réponse de Valérie Gervais : « Ces 20% étaient un coup de communication et une provocation d’EDF pour qu’on se dise que finalement, 2%, ça va… On peut appeler cela une pantalonnade !«
Mais il y avait pire, comme le révélait Mediapart : « Officiellement, les prix de l’électricité augmentent en moyenne de 1,9% à partir de samedi 15 août. Derrière ces augmentations “raisonnables” selon la ministre des Finances se cache une révolution tarifaire que le gouvernement n’a pas le courage politique d’assumer. Au nom de la concurrence, de la réalité des coûts, tous les modes de calcul ont été revus. Conséquence : les plus petits vont payer pour les plus gros. Les abonnements les plus bas pour les particuliers augmentent ainsi de 172%. En revanche, les plus gros consommateurs particuliers voient leur abonnement baisser de 25%. Selon l’avis de la Commission de régulation de l’énergie, 3 millions de sites pourraient subir des augmentations supérieures à 10%, 1,5 million de sites allant au-delà de 15%. Le gouvernement s’est bien gardé de faire la moindre publicité sur cette réforme, qui pose les bases du démantèlement des tarifs régulés. » Nous commentions alors : « Cette dissimulation gouvernementale est un premier scandale. En voici un autre : malgré l’article de Mediapart, aucun autre média n’en fait mention ! De la même manière, il nous a fallu longuement chercher pour trouver la trace du bilan semestriel publié par EDF, finalement dénichée dans cette dépêche en date du 30 juillet, signée de l’agence Reuters, non reprise ailleurs et pourtant passionnante : « EDF annonce un résultat brut d’exploitation (Ebitda) au 1er semestre 2009 meilleur qu’attendu en raison notamment de l’intégration de British Energy mais son résultat net courant pâtit de la hausse des frais financiers. L’électricien public français a confirmé ses perspectives financières pour l’ensemble de l’exercice et redit dans un communiqué que son Ebitda devrait enregistrer une croissance modérée en 2009 à périmètre et taux de change constants et que son résultat net hors éléments non récurrents ne devrait pas être supérieur à celui de 2008″. Que donnent concrètement les chiffres ? « Au cours du 1er semestre, EDF a enregistré un résultat net part du groupe de 3 117 millions d’euros (contre 3 116 au premier semestre 2008), un résultat net courant de 3 096 millions (-5,5%), un Ebitda de 10 141 millions (+12,2% et +2,4 à périmètre et change constants), un résultat d’exploitation (Ebit) de 6 775 millions (+14,6%) et un chiffre d’affaires de 34 897 millions (+8,2% et +4,9% à périmètre et taux de change constants). » On voit bien que tous les clignotants sont au vert, les milliards dépensés pour des acquisitions internationales faisant simplement baisser le résultat net – le contraire eût été abracadabrantesque ! -, ce dernier restant cependant positif. En clair, la hausse des tarifs n’est donc absolument pas justifiée ! Contrairement à ce qu’affirmait la ministre de l’Économie Christine Lagarde sur France Inter hier matin encore : « C’est une augmentation qui est nécessaire ». Comment le citoyen peut-il savoir que Lagarde ment si personne ne lui livre le bilan comptable d’EDF pourtant publié ? Et comment peut-il juger l’augmentation d’autant plus inadmissible que celle des tarifs se double d’une autre, des abonnements celle-là, que personne hormis l’indispensable Mediapart ne signale ? Notre troisième question découle des deux premières : où va l’information dans notre pays ? »
Après 3,9% d’augmentation en 2008 et 2009, EDF remet ça en août 2010, toujours avec la bénédiction du gouvernement. Cette fois, la hausse des tarifs s’élève à 3% d’un coup (et 4 à 5,5% pour les entreprises) - ça fait quand même 6,9% en 3 ans pour les particuliers ! « Du jamais vu depuis juillet 2003, remarque Challenges, puisque les précédentes hausses tournaient autour de 2%, voire 1% l’année de l’élection présidentielle. Le ministère de l’Ecologie et de l’Energie avait alors justifié ce relèvement par la nécessité de « prendre en compte l’augmentation du rythme des investissements dans les réseaux et le parc de production » et de « permettre à la France d’assurer sur le long terme l’intégrité de son système électrique et sa sécurité d’approvisionnement énergétique. » Garanti pure langue de bois. On en arrive enfin à l’avant-dernier acte - on y est presque - avec l’augmentation qui prendra effet le 1er janvier prochain, dont on ignore encore l’ampleur mais qui pourrait atteindre 3,22% selon les éléments fournis le 25 octobre dernier par Lagarde. « Un amendement au projet de loi de finances 2011 prévoit ainsi de relever la taxe dite de « contribution au service public de l’électricité » ou CSPE, payée par chaque consommateur et qui finance notamment le rachat de l’électricité photovoltaïque. Celle-ci passerait donc de 4,50 à 7,50 euros par mégawatt/heure, si le gouvernement ne s’y oppose pas expressément par un arrêté avant le 31 décembre », résume le même article de Challenges. Qui s’autorise à ironiser : « Faut-il voir enfin dans cette augmentation un quelconque lien avec les déboires d’EDF outre-Atlantique ? De fait, l’électricien a vu ses relations avec son partenaire américain Constellation Energy se détériorer, depuis que celui-ci souhaite exercer son option de vente de centrales thermiques. Ce qui obligerait EDF à débourser 2 milliards de dollars (1,44 milliard d’euros) pour les lui racheter bien qu’elles aient perdu de la valeur depuis 2008. En juillet, EDF avait d’ailleurs annoncé avoir passé une provision de 1,1 milliard d’euros pour couvrir la baisse potentielle de valeur de ses actifs aux Etats-Unis. Autant de bonnes (ou mauvaises) raisons pour EDF d’augmenter ses tarifs… » Le gouvernement s’y opposera-t-il, avant le 31 décembre comme précisé plus haut ? Aucune chance, confirme François Baroin, en charge du Budget : « Le ministre a jugé «tout à fait normal» que les consommateurs financent le développement de l’énergie solaire. «EDF ne peut pas porter des centaines et des centaines de millions d’euros», a-t-il estimé », cite France Soir. Ben voyons. Ce n’est pas comme si l’entreprise surfait toujours sur les bénéfices et que l’on imposait aux usagers la facture des errements du monopoly aventureux d’acquisitions internationales conclues par les dirigeants de l’entreprise…
Nous vous avons annoncé un dernier acte, futur celui-là, de quoi s’agit-il ? De la loi Nome : « Ce texte, encore au Parlement, oblige EDF à vendre le quart de sa production nucléaire à ses concurrents à prix coûtant afin de leur permettre de se développer sur le marché résidentiel. Or, selon la Commission de régulation de l’énergie, cela risque d’engendrer une flambée des tarifs d’EDF de 11,4% puis de 3,5% par an, soit jusqu’à 25% d’ici à 2015″, prévient Challenges. « 28% d’ici 2015″, surenchérit UFC-Que choisir : « La loi Nome avait pourtant un objectif initial louable et affiché : maintenir les tarifs réglementés pour les particuliers et continuer à faire bénéficier à l’ensemble des consommateurs du coût de production compétitif du parc nucléaire historique, tout en se mettant en conformité avec Bruxelles en permettant à la concurrence de se développer. Cependant, le projet de loi a été détourné de son objectif initial par des amendements «cousus main» pour EDF. EDF doit vendre une partie de son électricité nucléaire historique à ses concurrents mais le prix de vente est fixé, par le texte, à un niveau trop élevé, bien supérieur à ses coûts de production. (…) Comme les tarifs réglementés à destination des particuliers seront désormais fonction du prix de vente de l’électricité nucléaire d’EDF à ses concurrents, ce texte, s’il est adopté en l’état, va mécaniquement les faire exploser. L’augmentation de la facture d’électricité sera, selon le niveau retenu, de 7% à 11% dès la mise en place de la loi et de 21% à 28% d’ici 2015. » Voilà donc ce qui nous attend. Alors que le contrat d’objectif, répétons-le, spécifie que les augmentations ne peuvent excéder l’inflation ! Mais l’UMP et l’entreprise publique, avec à sa tête un proche de Sarkozy, s’asseoit dessus : « les deux co-contractants n’ont pas respecté cet engagement valant entre 2005 et 2010, sans que les consommateurs n’aient eu de recours », relève l’organisation de consommateurs. Ben non, ils font juste ce qu’ils veulent, pourvu que rigolent le Medef et le Cac 40. Et pendant ce temps-là, la France d’en bas crève.
La France compte aujourd’hui trois millions et demi de ménages touchés par la précarité énergétique, ainsi traduite par la Voix du Nord : « formulation pudique en forme d’euphémisme pour définir ce handicap, un de plus, touchant une population parmi les plus démunies. Des familles, vivant souvent des seuls RSA (Revenu de solidarité active : 450 €) ou minimum vieillesse, qui déclarent avoir froid chez elles tout simplement parce qu’elles ne peuvent pas payer les factures de chauffage, ne peuvent entretenir leur chaudière et vivent dans des températures atteignant péniblement 15° C ». Sur ces 3,5 millions de foyers, « 300 000 sont en situation très critique, s’alarme dans le Monde Matthieu Orphelin, vice-président de la région Pays de la Loire (Europe Ecologie). Dans certains régions froides, comme en Franche-Comté, c’est jusqu’à un foyer sur quatre qui est concerné. Une spirale infernale se met en place : factures impayées, restriction ou privation de chauffage, calfeutrement des aérations, dégradation accélérée de l’état du logement qui devient encore plus dur à chauffer… Les conséquences sociales sont dramatiques : problèmes de santé dont les maladies respiratoires et la surmortalité hivernale, isolement social, d’autant que sont principalement concernées des personnes âgées à faibles revenus, propriétaires ou locataires d’un logement qu’elles ne peuvent plus chauffer. Il y a urgence. Les moins aisés consacraient en 2000 déjà 10% de leurs revenus à leurs factures d’énergie ; pourcentage monté à 15% aujourd’hui. Qu’en sera-t-il demain ? Avec la hausse à venir des coûts de l’énergie, le problème ne peut que s’amplifier. Comment messieurs Sarkozy et Fillon peuvent-ils continuer à ne rien faire ? » Mauvaise langue qu’il est : mais si, ils font quelque chose : ils autorisent EDF à augmenter ses tarifs ! A ce stade, nous sommes bien conscient de l’extrême longueur de ce billet – et nous vous prions de croire qu’il fut très difficile à écrire. Nous saluons le courage des plumonautes qui sont parvenus à nous suivre aussi loin. Mais à l’heure où les médias se contentent d’un « Mauvaise nouvelle pour les usagers : les tarifs de l’électricité vont encore augmenter », il nous paraissait indispensable de remettre en perspective cette décision : il s’agit d’un énième épisode de la guerre que livrent les milieux d’affaires au peuple, au nom de la « concurrence libre et non faussée ». Pour le plus grand bénéfice des entrepreneurs qui investissent sur ce juteux marché, tel le détestable Charles Beigbeder (Poweo), éminent membre du Medef - tiens donc ! -, l’arnaque de la libéralisation du marché de l’énergie est toujours au rendez-vous pour les consommateurs. Ce ne sera pas comme si on ne vous avait pas prévenu – et démontré – que les libéraux de droite (comme les sociaux-démocrates) gouvernent en faveur d’une infime oligarchie contre l’immense majorité des Français !
1. La mère Tapedur - Le 05/01/2011 à 19:06