Source : Bellaciao. 08 juin 2009
Depuis le 5 juin 2009 au soir une terrible répression sanglante s’abat sur les communautés amérindiennes de la région amazonienne du Pérou il y a plusieurs centaines de mort, des « disparitions » des pillages, des viols, des tortures commise par l’armée et la police péruvienne
Le Cloaque médiatico-journalistique français répond absent quand on massacre au Pérou pour les grands trusts de l’industrie pétrolière
Comme a l’époque des terribles répressions qui s’abattirent sur les villes de Atenco et Oaxaca au Mexique une fois de plus les médias français répondent aux abonnés absents, il y eus tout au plus quelques « flashs » d’une dizaine de seconde le 5 au soir en fin de « journaux télévisés » non pour les médias français et ses journaflics seule compte la farce électorale des « européennes » avec Poujadas, Pernault et la décolorée du 20 heure de Tf1 c’est circulez il n’y a rien a voir.
Des images atroces sont a voir ici
http://catapa.be/en/north-peru-killings
On s’aperçoit que en France comme au Pérou et comme aux quatre coins de la planète la police n’est la planquée derrière ses armes de répression, ses matraques, ses tonfas, ses grenades « assourdissantes » ses tasers, ses boucliers, pour protéger la haine de classe des oligarques du capital.
Une répression comme celle qui arrive au Pérou ca n’arrivera jamais en France vont nous dire nos « démocrates » et « politiques » de la « gauche » française vous en êtes si sur… ???
Communiqué de Catapa une Ong belge présente sur place
volontaires de CATAPA, une ONG flamande qui travaille sur le thème des mines en Amérique Latine étaient présents durant les troubles survenus ces dernières heures à Bagua dans le nord du Pérou. CATAPA dénonce la violence, condamne la réaction du gouvernement péruvien e appuie la revendication légitime des peuples indigènes qui exige d’être partie prenante dans les décisions prises pour le développement de l’Amazonie péruvienne. Nos volontaires Marijke Deleu y Thomas Quirynen sont évacués de la région en ce moment.
Le conflit qui perdure à Bagua entre l’état péruvien et la population indigène de la région “Amazona” s’est soldé par des confrontations violentes le vendredi 5 juin lorsque les forces policières tentèrent par la force de déloger ceux qui bloquaient la route. Selon les différentes sources il y auraient entre 30 et 84 morts et une centaines de blessés. D’après ,les sources officielles de la police, les indigènes ont tirés les premiers sur les forces de sécurité qui ont ensuite répliqué. Plusieurs représentants des indigènes contredisent cette version des faits et disent être seulement armés de leurs lances traditionnelles. La majorité d’entre eux confirme que la police à ouvert le feu sur eux depuis des hélicoptères. Thomas et Marijke ont vu comment la police emmenait les corps des victimes. « ils ,tentent ainsi de diminuer le nombre officiel de morts » nous commente Marijke de Deleu.
Un conflit annoncé :
Le conflit trouve son origine dans l’accès accordé aux entreprises multinationales présentent dans cette région du nord du Pérou riche en pétrole, en gaz et minéraux.
Durant presque 2 mois plus de 30.000 indigènes habitants les différentes provinces de l’Amazonie péruvienne et de hautes andines, menent une campagne de protestation dénonçant la manière avec laquelle l’état et les entreprises proposent d’investir dans l’exploitation des ressources naturelles.
Les peuples indigènes et les organisations paysannes exigent d’être partie prenante dans les décisions sur le développement de leur pays et en particulier de leur région.
Depuis 2 mois les routes étaient bloquées par les groupes indigènes. Durant ces 2 dernières années(années du gouvernement de l’actuel président Alan Garcia), plusieurs décrets ont été publiés retirant les restrictions écologiques et sociales à l’extraction des ressources naturelles. Cela permet de simplifier l’inversion étrangère directe au Pérou en facilitant l’exploitation des mines, du pétrole et du gaz.
Le 9 mai passé, le gouvernement péruvien à déclaré les 7 provinces de la région en état d’alerte ce qui signifie « retirer temporairement les garanties constitutionnelles sur la liberté et la sécurité des personnes et l’immunité de la résidence ». Officiellement il s’agit d’assurer l’accès des routes et des aéroports et d’éviter que la production des entreprises soit affectée par les actions menées par les indigènes. L’état d’urgence est hélas aussi un moyen de justifier l’utilisation de la violence comme ce fut le cas vendredi passé.
Les négociations entre les représentants de l’état et ceux des communautés indigènes furent rompues le 15 mai. Les indigènes décidèrent alors de continuer leurs actions. Depuis lors la protestation populaire et les réponses du gouvernement se sont faites de plus en plus sévères.
La convention 169 de l’organisation internationale du travail impose la consultation des peuples indigènes
La convention 169 de l’organisation internationale du travail oblige le gouvernement péruvien à consulter les peuples indigènes pour l’exploitation des ressources naturelles de leur territoire. Le gouvernement péruvien a ratifié cette convention en 1004. Une consultation de la population a eu lieu dans la région « Amazonas ». Elle conclus que la biodiversité et la vie des populations indigènes sont menacées. Mais dans le contexte actuel mondial de manque de ressources naturelles les gains potentiels sont énormes. Ni l’état péruvien ni les entreprises muiltinationales entre lesquelles la pétrolière française PERENCO et l’espagnole REPSOL, ne sont d’accord de perdre du temps dans ce conflit long à résoudre.
Le président Alan Garcia commentait dans l’une de ces déclarations gouvernementales que « dans la constitution, les ressources naturelles sont la propriété de tous les péruviens et que tous les péruviens doivent pouvoir profiter de ressources naturelles du pais » De leur côté, les organisations indigènes ne demandent pas la souveraineté unique sur l’Amazonie péruvienne sinon d’être partie prenante dans les décision concernant le développement de leur région. Alberto Pizango, leader ce la centrale AIDESEP des peuples indigènes de l’Amazonie déclare ; « Nous ne sommes pas contre le développement, mais nous voulons que le développement se fasse suivant notre vision »
CATAPA peut vous mettre en contact avec Marijke deleu et Thomas Quirynen
De : 1 sur G
lundi 8 juin 2009