« Historique » : c’est ainsi que l’association Amnesty international qualifie le rejet, par le ministre indien de l’Environnement et des Forêts, d’un projet de mine de bauxite, dans l’État d’Orissa, à l’est du pays. Situé en plein territoire indigène, ce projet était porté par une filiale de la société Vedanta Resources, dont le siège est au Royaume-Uni, et par l’entreprise minière d’État Orissa Mining Corporation.
L’État indien a en plus suspendu la procédure visant à autoriser la multiplication par six des capacités de la raffinerie située sur le même territoire et que gère... Vedanta Aluminium. Épinglée, en février 2010 dans une enquête publiée par Amnesty international, Vedanta avait l’habitude de prendre la législation à la légère. En défrichant, par exemple, plus de 4.000 hectares de forêts situées sur des terres communales sans autorisation en vue de l’agrandissement de sa raffinerie ! Comme quoi, les politiques motivés peuvent faire passer les Droits des peuples et la législation environnementale avant les profits financiers.