Merah, texte et contexte

Dans un paroxysme de sadisme et de racisme, Mohammed Merah aurait (présomption d’innocence oblige) tué sept personnes, dont une fillette et deux garçonnets juifs, au nom des enfants palestinienNEs tuéEs par l’État d’Israël en Cisjordanie et à Gaza. Aucune revendication ne saurait justifier les meurtres de Toulouse et Montauban, mais est-ce une raison pour occulter celle-ci, comme s’il s’agissait d’un tabou ou d’un sujet déjà connu et résolu ? Le conflit israélo-palestinien n’est ni connu, ni résolu : constitue-t-il un tabou ? Il est inquiétant qu’aucun débat public n’éclaire la façon dont il a pu résonner dans l’esprit dérangé d’un jeune Français d’origine algérienne, alors même que la France refuse de commémorer le cinquantenaire de la fin de la guerre d’Algérie (souhaitant sans doute éviter la publicité sur les crimes sadiques et racistes qu’elle-même a commis lors de cette guerre ou, ensuite, sur la base des leçons qu’elle en a tirées en matière de promotion universelle de la torture). Aussi pénible ou délicat soit-il, le débat est la seule façon authentiquement civilisée de prévenir l’irruption de la violence physique dans la Cité. (...)

Par David Auerbach Chiffrin. Lire la suite sur Minorités

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