Source : Le Figaro dans son édition du 31 mars, mis en ligne le 27 mai 2014
Le Parlement costaricain a adopté un nouveau projet de loi de protection des cours d'eau, victimes d'une pollution croissante dans ce petit pays d'Amérique centrale pourtant réputé pour la richesse de son environnement.
Le texte, voté à une large majorité et qui devra être de nouveau adopté par les députés de l'Assemblée monocamérale avant sa promulgation par la présidente Laura Chinchilla, interdit la privatisation des ressources hydriques et érige en droit fondamental l'accès à une eau potable, a annoncé l'Assemblée sur son site internet. La loi établit désormais que l'eau constitue un bien public qui doit être protégé par l'Etat et qui ne peut être exploité à des fins lucratives. Le texte prévoit la création d'une Direction nationale des ressources hydriques, attachée au ministère de l'Environnement, qui aura pour mission de protéger les réserves du pays, de nettoyer les cours d'eau, de réguler le déversement des eaux de pluie et de traiter les eaux usées.
Le Costa Rica, connu pour ses plages paradisiaques, ses épaisses forêts tropicales et ses imposants volcans pâtit d'une administration déficiente de ses zones protégées et de la pollution croissante de l'air, des sols et des cours d'eau. Selon le dernier rapport sur l'état de la Nation rédigé par des universités publiques, 96,4% des eaux usées sont rejetées dans la nature sans aucun traitement.
La précédente loi de protection de l'eau datait de 1942.
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