Les débats du LEA

Le Lot en action n°50 du 30 mars 2012

Habituellement nous ne recevons que très peu de courriers de votre part, amis lecteurs. Mais à la suite du dernier numéro, la boite mail du journal était encombrée, le facteur n’arrivait pas à mettre tous les plis dans la boite aux lettres et le téléphone de la rédaction a fumé ! Quatre articles ont suscité autant de réactions de votre part : en premier lieu l’édito, qui faisait état de nos difficultés quant au montage de la maquette du journal. Plus d’une dizaine de personnes nous ont contactés pour proposer leurs services de façon bénévole, et nous allons être en mesure de monter une vraie équipe de maquettistes et graphistes, ce qui va nous ouvrir de nouveaux horizons très prochainement. Merci à tous pour votre réactivité.

En second lieu le coup de gueule, qui était consacré à l’association NGSPC et vous trouverez dans ce numéro le droit de réponse qui nous a été adressé.

Ensuite l’article sur la Syrie, titré « La grande manipulation occidentale », signé de William Wallace, qui était une synthèse de l’interview de Joëlle Pénochet. Là les réactions furent beaucoup plus vives, voire pour certaines assez violentes. Nous avons donc décidé d’ouvrir le débat dans nos colonnes, et vous trouverez ci-dessous deux réactions à cet article, l’une pour le soutenir, l’autre pour le dénoncer. J’ajoute que nous avons fixé comme règle aux intervenants de ne pas dépasser 2 500 caractères, ce qui représente un quart de page du LEA, sans quoi nous aurions dû y consacrer beaucoup plus de place que nous n’en avons. Yves Quintal, lecteur du LEA, m’a adressé deux courriers, qui font chacun plus du triple de ce qui était fixé. Vous pourrez retrouver l’intégralité de ces réactions sur le site sur cette page : Le débat sur la Syrie

Pour être totalement complet sur ce sujet de la Syrie, je dois vous dire que j’ai confié à William Wallace la tâche de résumer l’interview de Joëlle Pénochet avec un peu de malice : un tantinet agacé par l’idée communément véhiculée par certains militants de gauche, qui consiste à ne voir dans les révolutions arabes qu’une belle image de la souveraineté des peuples, faisant totalement fi des manipulations occidentales orchestrées par les USA, mais également les sionistes, les européens, les chinois et les russes, il me semblait intéressant de mettre en avant l’analyse de Pénochet, certes partiale, mais pas moins que la leur… Le débat est donc ouvert, pour notre plus grand plaisir et au profit d’une noble cause, celle de s’informer, d’échanger, de débattre, voire de changer d’avis. Bref de l’éducation populaire !

Enfin pour terminer, l’article concernant le compte rendu de la venue d’Étienne Chouard à Cahors le 25 février dernier. Là encore, nous vous devons une petite explication, suivie d’un éclairage sur Étienne Chouard. Nous l'avons reçu dans les studios d’Antenne d’Oc et avons pu converser, en direct sur les ondes, pendant près de deux heures. L’idée était d’avoir un débat sur ses réflexions concernant la démocratie et ses propositions concernant le tirage au sort. Lors de la préparation de cette émission, avec William et Joce, nous nous sommes bien évidemment documentés sur Chouard : qui est ce personnage et que propose t-il ? Vous trouverez dans ce numéro un article sur le personnage et ses zones d’ombres, voire la face cachée inquiétante qu’il laisse entrevoir lorsque l’on prend la peine de se renseigner. À la sortie du studio, nous avons demandé à Sébastien s’il accepterait d’écrire le compte rendu de l’après-midi qui se préparait. Nous convenons que cet article, qui ne devait-être qu’un compte rendu, a néanmoins pris position et reflété le ressenti de Sébastien, sans toutefois lui permettre de s’en expliquer. C’est ce que nous faisons en publiant cet éclairage sur Étienne Chouard (à découvrir dans le numéro 50). S’il doit y avoir une différenciation très nette entre l’homme et ses idées, ses propositions, qui sont elles très intéressantes et constructives, il convient tout de même de constater qu’il y a pour le moins une dichotomie troublante entre les deux… Nous n’avions ni le temps, ni la place de le faire de façon aussi exhaustive dans notre dernier numéro.