Expo Amates, festival Mexicain Latino de Martel

Le Lot en Action, mis en ligne le 14 juin 2013.

A l’occasion du 9 ème FESTIVAL MEXICAIN et LATINO, du 25 juin au 7 juillet 2013, l’association TEQUILA-MARTEL présente, à Martel, salle de la Raymondie, une exposition à ne pas manquer :

« AMATES » : 27 pièces uniques et exceptionnelle réalisées par le maître EUSEBIO DIAZ ALEJANDRO, préparées et prêtées par Jean SIDANER.

Jean SIDANER nous raconte :
« EUSEBIO DIAZ ALEJANDRO est né en 1955 à Ameyaltepec, un village nahua de la sierra de l’État de Guerrero. Dès sa petite enfance, il accompagna son père aux travaux des champs et ce n’est qu’à l’âge de neuf ans qu’il fut inscrit à l’école de son village. Il n’y resta que deux ans, suffisants pour apprendre à parler, lire et écrire en espagnol.
Les paysans de cette sierra peu prodigues ont trouvé dans la poterie un moyen d’améliorer leur maigre économie familiale, poterie qu’ils peignaient de motifs floraux, d’oiseaux féériques et de scènes champêtres. Quand Eusebio sortit de l’école en 1966, en plus des labeurs agricoles, il commença à peindre la terre cuite avec son père comme c’était la coutume au village. C’est au cours de ces années que l’architecte Felipe Ehrenberg, amateur éclairé d’artisanat mexicain, fit connaître aux potiers nahuas de la vallée du Balsas au Guerrero le papier amate que fabriquaient les N’huyu du sud de la Huasteca, à plus de 400 kilomètres les uns des autres. Mais aussi il apporta un outil du XXe siècle pour le dessin architectural, un instrument inconnu dans cette région : le stylo à pointe tubulaire calibrée, plus connu sous le nom de Rotring. On peut qualifier de révolution artistique cette heureuse rencontre des peintres-potiers du Balsas avec les paysans-papetiers de la Huasteca par le biais d’un architecte argentin, résidant au Mexique. À l’âge de dix-huit ans, Eusebio ne peignait déjà plus de fleurs, ni d’oiseaux. Il avait abandonné la couleur pour se consacrer au dessin à l’encre de Chine. Il représentait des scènes de la vie quotidienne des paysans de son village. Ses profondes convictions religieuses l’amenèrent tout naturellement vers l’art sacré. C’est au cours de cette nouvelle orientation que j’ai connu ses tableaux de L’archange Saint-Michel terrassant Satan. Enthousiasmé, je suis allé à Ameyaltepec pour rencontrer le maestro Eusebio Díaz Alejandro, alors âgé de 31 ans, avec l’intention de le convaincre d’illustrer L’APOCALYPSE DE SAINT-JEAN. Les 27 amates qui sont l’objet de cette exposition sont l’aboutissement de ce projet ».

VERNISSAGE le JEUDI 25 JUIN à 18H. EXPOSITION OUVERTE du 25 juin au 7 juillet 2013 TOUS LES APRES-MIDI de 15H à 18H.

A l’occasion du 9 ème FESTIVAL MEXICAIN et LATINO,

du 25 juin au 7 juillet 2013

l’association TEQUILA-MARTEL

présente, à Martel, salle de la Raymondie, une exposition à ne pas manquer :

« AMATES »

27 pièces uniques et exceptionnelles

réalisées par le maître EUSEBIO DIAZ ALEJANDRO

préparées et prêtées par Jean SIDANER.

Jean SIDANER nous raconte :

« EUSEBIO DIAZ ALEJANDRO est né en 1955 à Ameyaltepec, un village nahua de la sierra de l’État de Guerrero. Dès sa petite enfance, il accompagna son père aux travaux des champs et ce n’est qu’à l’âge de neuf ans qu’il fut inscrit à l’école de son village. Il n’y resta que deux ans, suffisants pour apprendre à parler, lire et écrire en espagnol.

Les paysans de cette sierra peu prodigues ont trouvé dans la poterie un moyen d’améliorer leur maigre économie familiale, poterie qu’ils peignaient de motifs floraux, d’oiseaux féériques et de scènes champêtres. Quand Eusebio sortit de l’école en 1966, en plus des labeurs agricoles, il commença à peindre la terre cuite avec son père comme c’était la coutume au village. C’est au cours de ces années que l’architecte Felipe Ehrenberg, amateur éclairé d’artisanat mexicain, fit connaître aux potiers nahuas de la vallée du Balsas au Guerrero le papier amate que fabriquaient les N’huyu dusud de la Huasteca, à plus de 400 kilomètres les uns des autres. Mais aussi il apporta un outil du XX^e siècle pour le dessin architectural, un instrument inconnu dans cette région : le stylo à pointe tubulaire calibrée, plus connu sous le nom de Rotring. On peut qualifier de révolution artistique cette heureuse rencontre des peintres-potiers du Balsas avec les paysans-papetiers de la Huasteca par le biais d’un architecte argentin, résidant au Mexique. À l’âge de dix-huit ans, Eusebio ne peignait déjà plus de fleurs, ni d’oiseaux. Il avait abandonné la couleur pour se consacrer au dessin à l’encre de Chine. Il représentait des scènes de la vie quotidienne des paysans de son village. Ses profondes convictions religieuses l’amenèrent tout naturellement vers l’art sacré.C’est au cours de cette nouvelle orientation que j’ai connu ses tableaux de L’archange Saint-Michel terrassant Satan. Enthousiasmé, je suis allé à Ameyaltepec pour rencontrer le maestro Eusebio Díaz Alejandro, alors âgé de 31 ans, avec l’intention de le convaincre d’illustrer L’APOCALYPSE DE SAINT-JEAN. Les 27 amates qui sont l’objet de cette exposition sont l’aboutissement de ce projet ».