« Plus tard, on dira qui je fus » Aragon

Le Lot en Action n°68 (22 février 2013). Par Jacques Vanderplancke

Le 2 février a eu lieu, au Théâtre de Cahors, une rencontre-hommage avec l'auteur du « Fou d'Elsa », autour du livre « Aragon : La liaison délibérée » de Valère Staraselski (1). Sa modernité et son apport au temps présent étaient évoqués devant un large public et Gérard Iragnes, rappelant qu'Aragon était « un peu lotois », invitait les auditeurs à découvrir le poème gravé sur la tombe de sa mère Marguerite Toucas, qui repose dans le cimetière de Cahors. Valère Staraselski présentait celui qui fut un des plus grands écrivains français du XXe siècle, l'un des plus mal connus, que nombre de critiques avouent ne pas comprendre... Propos captivants, enrichis de lectures dites par le comédien Jean-Claude Caron. Aragon fut créateur et homme politique salué le lendemain de sa mort (24 décembre 1982) par son parti : « Bien des écrivains ont pu jouer un rôle dans notre histoire. Mais rares sont ceux qui ont poussé si loin la liaison délibérée de l'écriture et de l'acte politique ». Patrick Jullian, interprétait des poèmes d'Aragon mis en musique et chantés par Georges Brassens, Jean Ferrat et Léo Ferré.

(1) « Aragon : La liaison délibérée, faits et textes », Éditions L'Harmattan, 354 pages, édition revue et augmentée (15 juin 2005), collection Espaces littéraires. ISBN : 978-2747586344