France Culture. Le 4 Mai 2011 (publié par Marie)
Traduit de l'italien par Philippe di Meo
Réalisation : Cédric Aussir
L’Arche est éditeur et agent théâtral du texte présenté.
La traduction du texte a été réalisée dans le cadre de l’Atelier européen de la traduction de la Scène nationale d’Orléans.
Gênes 01 est le récit de la violente répression policière qui s’est abattue sur les manifestants alter mondialistes lors du sommet du G8 à Gênes, en juillet 2001. Le texte ressemble à un rapport fidèle des événements. Il nous plonge dans une enquête avec un mort (Carlo Giuliani, 23 ans), des centaines de blessés et des responsables. Mais l’enquête porte aussi sur l’imposture, imposture qui porte, entre autres, sur les mots. Paravidino dénonce la manipulation du langage, qui trafique les mots « démocratie », « liberté », « terrorisme », « responsabilité ». Enquête sur le meurtre, enquête sur les mots, enquête, enfin, sur la nature réellement démocratique des régimes sous lesquels nous vivons : on passe ainsi de la tragédie à l’histoire, et de l’histoire à la philosophie politique. Rien de la kermesse sanglante de Gênes ne résiste à ce triple examen.
Enregistré en public au Théâtre National de Strasbourg (TNS) le 09 avril 2011.
Avec les élèves comédiens des groupes 39 et 40 de l’école du TNS : Selin Altiparmak, Suzanne Aubert, Kimberley Biscaïno, Léon Bonnaffé, Laurène Brun, Chloé Chaudoye, You Jin Choi, Kyra Crasnianschy, Hugo Eymard Jules Garreau, Thaïs Lamothe, Jérémie Malbrel, Thomas Mardell, Céline Martin Sisteron, Malvina Morisseau, Sarah Pasquier, Romain Pierre, Bertrand Poncet, Charles Zévaco, Eva Zink.
Et avec les élèves régisseurs : Mathilde Chamoux, Diane Guérin, Maxime Haag , Thomas Laigle, Florian Meneret, Fanny Perreau.
Bruitages : Sophie Bissantz
Prise de son, montage, mixage : Pierre Mine, Adrien Roch
Sonorisation des casques infrarouges : Jean-Marie Leblond, Patrick Schaffler
Assistante à la réalisation : Cécile Laffon.
France Culture remercie chaleureusement Roland Reinewald, Bernard Saam, Thomas Bourgueil, Dominique Lecoyer et toute l’équipe du TNS pour leur accueil et leur aide précieuse.
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