Source : Basta mag, mis en ligne le 12 février 2016
Nous publions ci-dessous le début d'un article de Basta mag sur cette nouvelle étude, ainsi que le dossier central du Lot en Action, consacré à ce sujet, dans le numéro d'avril de l'année dernière. Bonne lecture !
Dans les campagnes françaises, les agriculteurs conventionnels frappés par la crise ne dédaignent plus l’agriculture bio. Certains l’envisagent même comme une solution à leurs problèmes. Ils s’interrogent cependant sur sa capacité à nourrir le monde, qui comptera 9 milliards d’habitants en 2050. Une étude réalisée par deux agronomes américains – John Reganold et Jonathan Wachter – pourrait les rassurer. On savait déjà que les écarts de rendements entre agriculture conventionnelle et agriculture bio, qui sont de 20% en moyenne en faveur de l’agriculture chimique, pouvaient être réduits à 9% en polyculture bio comparé à une monoculture conventionnelle.
Mais John Reganold et Jonathan Wachter affirment que la bio peut faire encore mieux, notamment en cas d’épisodes climatiques extrêmes. « En cas de sécheresses sévères, qui risquent d’augmenter avec le réchauffement climatique, les fermes biologiques ont un meilleur rendement parce que leurs sols sont mieux préservés et donc mieux à même de retenir l’eau », remarque John Reganold. Selon les chercheurs, un meilleur financement de la recherche pourrait encore améliorer la rentabilité de ces cultures sans pesticides. À développer notamment : des variétés adaptées à des modes de cultures sans pesticides ni engrais. Les deux chercheurs rappellent aussi que l’agriculture biologique est finalement plus profitable aux producteurs, car les prix sont plus rémunérateurs. La suite à lire sur le site de Basta Mag.
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