Les sociaux-traîtres contre les sans-dents

Le Lot en Action, par El Locomotor, mis en ligne le 24 juin 2016

Sans dents revolutionEn France comme ailleurs, la droite de la gôche molle n'est dure qu'avec son électorat (les sans-dents) qu'elle méprise et ses promesses électorales ne sont que des chimères qui en laissent plus d'un dans le désarroi. La soi-disant guerre contre la finance de la droite de la gôche molle n'est qu'un rideau de fumée pour cacher sa sempiternelle couardise face aux lobbies des banques qui maltraitent les sociétés citoyennes.

La prise de conscience face à l'autoritarisme des « social-traîtres » s'organise, se dilue dans une société qui n'est plus dupe des magouilles de la caste dirigeante quelle qu'elle soit. Grâce aux lanceurs d'alertes, aux réseaux sociaux, les scandales financiers dévoilés au grand public qui appauvrissent les sociétés attisent les flammes d'un monde financier qui s'écroule. Face à l'impunité de ces crapules, la population s'organise. La révolte gronde dans les pays.

En France comme ailleurs, la droite de la gôche molle lèche les pompes du patronat, du MEDEF et dans le même temps décerne la Légion d'Honneur aux salafistes/coupeurs de têtes, pour quelques rafales de plus…

Les « belles sociétés occidentales » , les pourvoyeurs d'armes du monde entier s'enrichissent sur le malheur des populations qui s'entretuent dans des guerres fratricides pendant que les fabricants d'armes soudoient les politiques pour « traiter » avec les dictatures. Et pendant ce temps, les migrants se noient...

Sans dents politique par missticEn France comme ailleurs, la droite de la gôche molle, magouilleuse avec « son pacte de solidarité concédé aux patrons aux salaires mirobolants », élabore des dossiers dans l'ombre, sans tenir en compte « ses » soi-disant « partenaires sociaux ». La droite de la gôche molle fait des réformes pour le bien commun de sa caste politique. Les seuls satisfaits de ces réformes sont leurs soi-disant « adversaires » politiques.

Les cumuls de mandats ne profitent qu'aux amis des amis et créent des déséquilibres démocratiques, des conflits d'intérêts qui se répercutent dans les rouages sociaux à seule fin de pérenniser le pouvoir de la caste.

On la croyait disparue, oubliée. La classe ouvrière se réveille. La lutte des classes est là, bien présente, et le sentiment de solidarité qui en ressort fait chaud au cœur.

En France comme ailleurs, la dictature sociale, la trop fameuse « démocrature » de la droite de la gôche molle ayant rarement la majorité dans ses propositions n'avance qu'à coup de boutoir de 49.3.

Dans le même temps, la droite de la gôche molle criminalise et réprime les mouvements sociaux. La population se sent trahie par cette droite de la gôche molle qui louvoie et facilite des lois que n'aurait pas osé une droite ouvertement libérale de peur de faire lever les foules.

Mesure après mesure, pour satisfaire la grande clique des banquiers véreux, du FMI et des mafias boursières, les « social-traîtres » trahissent sans vergogne le peuple qui les a élus .

Sans dents medefFace à l'autoritarisme sans frein d'une « gôche molle » à l'agonie, la résistance populaire s'organise. Depuis le 31 mars, le mouvement « Nuit Debout » insuffle un renouveau démocratique face aux pratiques perverses et autoritaires d'un gouvernement qui n'a plus de crédit. Sur les places, avant les actes, la parole est au centre de tout

Comme on pouvait s'y attendre, en prévision d'une possible mobilisation contre la Loi du Travail, l'état d'urgence a été prorogé jusqu'à la mi-juillet sous le prétexte du danger « terroriste ». En France, Le Mou et ses apôtres, comme dans les années d'après- guerre, les valeureux représentants de la droite de la gôche molle au pouvoir s'opposent au mouvement ouvrier en menaçant de faire intervenir la violence des forces de l'ordre face aux occupations d'usines dont le mouvement s'amplifie.

Comme nous le rappelait dernièrement le chef des mous, «  de lui nous n'aurons de souvenirs que des mesures principalement impopulaires, pour notre plus grand bien » nous dit-il...

Il veut rentrer dans l'histoire avec un grand H mais c'est l'histoire qui ne veut pas de lui.

S'il croit que nous allons nous laisser faire, c'est que vraiment il ne nous connaît pas, mais ça nous le savions déjà...

« La bonne réforme qu'il a voulu, parce qu'il l'a voulue, et comme il la voulait il veut que nous aussi nous la voulions, comme un gosse mal élevé, qui dit je veux et qui pense avoir ce qu'il veut sans se préoccuper de notre opinion. »

Les coupes budgétaires sont dignes du plus haut libéralisme. Culture et Recherche sabordées au profit de la Police, de l'Armée et de la Sécurité...

Quoi de plus insolite que de s'entendre dire par des psycho-rigides que le pays a besoin de flexiblité, de flexisécurité...

 

LE VALLS FASCISANT (Jacques Brel)

 

Au premier temps y avait Valls

Qu'on ne connaissait même pas

Au premier temps y avait Valls

Dernier venu de tous ces malfrats

Et Paris qui bat la mesure

Nuit Debout qu'on attendait pas

Et Paris qui bat la mesure

Nuit Debout qui nous tend les bras

 

Et ce Valls méprisant

Qui chasse les migrants

Qui chasse les migrants

Et qui oublie tou'l'temps

Que c'est un Catalan

Que c'est un Catalan

Ce Valls fascisant

Qui montre encore les dents

Qui montre encore les dents

Contre les pauvres gens

Avec tous ces agents

Avec tous ces agents

 

Au deuxième temps y avait Valls

Avec son 49.3

Au deuxième temps y avait Valls

Qui pensait qu'on baisserait les bras

Et Komeri qui cherche l'usure

Et Komeri qui n'la trouvera pas

Et Komeri qui cherche l'usure

Trahison pour l'peuple aux abois

 

Et ce Valls haletant

Qui's'moque tout'l'temps des gens

Qui's'moque tout'l'temps des gens

Tout en leur promettant

Ce que ne veulent pas les gens

Ce que ne veulent pas les gens

Ce Valls fascisant

Qui montre encore les dents

Qui montre encore les dents

Contre les pauvres gens

Avec tous ces agents

Avec tous ces agents

Au troisième temps y avait Valls

Qui voit bien que ça n'ira pas

Au troisième temps y avait Valls

Qui voit bien qu'on ne le croit pas

Et cette loi qui nous rend si durs

Cette loi dont on ne veut pas

Et cette loi qui nous rend si durs

On lui dit où il s'la mettra

 

Et ce Valls énervant

Qui en a plus pour longtemps

Qui en a plus pour longtemps

Qu'aimerait être président

Mais qu'est tout vide dedans

Qu'aimerait être président

Et ce Valls fascisant

Qu'envoie tous ces agents

Qu'envoie tous ces agents

Même sur les enfants

Tout en les menaçant

Tout en nous menaçant

 

Yves Pacontent

 

Sans dents pipe

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