Le Lot en Action, mis en ligne le 13 mars 2016
Note de la rédaction : L'association SOS Éducation est positionnée très à droite. Voire " très " à droite ! Sa fiche Wikipédia est claire sur ce point : " Elle milite pour le rétablissement d'un examen d'entrée en sixième, la suppression du collège unique, la suppression de la loi Jospin de 1989 qui, selon elle, empêche les redoublements, la restauration d'exigences « décentes » aux examens et au baccalauréat, le rétablissement de vrais cours de morale et de civisme et la limitation du pouvoir des syndicats d'enseignants. " Sic, Rien que cela ! Et cette information est nécessaire pour avoir une lecture plus pertinente (et distanciée) de la lettre ouverte qui est publiées ci-dessous.
Najat Vallaud-Belkacem, interrogée le 8 mars dernier sur France Info (1) sur la rumeur de départ de Valls du gouvernement, a répondu un brin agacée : « Ça fait 20 ans que je fais de la politique et je ne me suis jamais prêtée aux bruits de chiotte qui consistent à raconter des choses qui n'ont pas à être racontées. Je vous incite à inviter celui ou celle qui a raconté ça sur votre plateau pour qu'il puisse en dire davantage ».
Claire Polin, présidente de SOS Éducation, a tenu à réagir à ces propos par une lettre ouverte qui mérite diffusion…
Madame la ministre,
Mes élèves à moi apprennent à dire "wesh", "nique", "encule", "salope" dès le primaire.
Mes élèves à moi grandissent très souvent dans des familles où les parents ne parlent pas français, et où le summum de la réussite consiste à passer manager chez KFC.
Mes élèves à moi n'écoutent pas Boris Vian et Desproges, ignorent l'existence de Bach et Mahler.
Mes élèves à moi n'ont droit qu'à Booba, La Fouine, Orelsan et Gradur.
Mes élèves à moi doivent passer dix minutes sur chaque vers de Du Bellay pour espérer comprendre quelque chose.
Parce que leur référentiel principal, c'est Nabila et Touche pas à mon poste.
Mes élèves à moi poussent dans un environnement où les filles doivent dès la 6eme s'habiller et se comporter en bonhommes, ou se voiler, si elles veulent avoir la paix.
Mes élèves à moi découvrent le porno bien avant d'avoir la chance de rencontrer Balzac.
Nos élèves, madame la ministre, comprennent que s'ils veulent s'en sortir, accéder aux postes que leurs talents et un travail acharné leur feraient mériter, ils doivent d'abord se défaire de leur codes vestimentaires et langagiers, découvrir les pronoms relatifs, atteindre le pluriel et le passé simple, se reposer sur le subjonctif.
Ils savent, croyez-moi, madame, que si je m'escrime à leur faire répéter dix fois une phrase avec la bonne syntaxe et le ton juste, c'est parce que je refuse que nos lâchetés et nos faiblesses fassent d'eux ce que la société imagine et entretient : des racailles, des jeunes privés d'avenir car privés d'exigences, de langue, de style, de beauté, de sens, enfin.
Nous luttons quotidiennement au milieu de nos gosses de REP et REP+ contre les "salope !", "sale chien !", "tu m'fous les seum !".
Nous luttons pour leur donner une noble vision d'eux-mêmes quand tout pousse au contraire à faire d'eux des êtres hagards, décérébrés, violents.
Nous tentons de leur transmettre le Verbe, dans un monde qui ne leur offre qu'Hanouna et Ribéry.
Nous ne passons pas nos journées à jouer les thuriféraires de la pensée unique, rue de Grenelle, nous.
Nous ne nous faisons pas de courbettes entre deux numéros de cirque à l'Assemblée Nationale.
Nous avons les pieds dans la boue, une boue qui nous donne quelquefois la nausée, tant nous sommes seuls, et isolés, et décriés, tant notre tâche paraît ridicule et vaine.
Quand donc, à la radio, madame la ministre, vous lâchez votre "bruit de chiottes", en bonne petite bourge qui ne voudrait pas avoir trop l'air d'être loin du petit peuple, qui ne voudrait surtout pas faire le jeu de cet abominable élitisme dont tout le monde sait que notre société crève, n'est-ce pas, quand donc vous vous soulagez verbalement, ce n'est pas tant votre fonction que vous abîmez : c'est notre travail auprès des élèves, nos mois d'épuisement et leur espoir, nos années de travail et leurs efforts, nos séances passées à essayer de leur dire que ce n'est pas parce que ce monde-ci est laid qu'il faut lui ressembler.
Vous avez réussi, en quelques mois, à démontrer avec éclat votre conformisme, votre arrogance, votre paresse intellectuelle.
Nous n'ignorions rien de tout cela.
Désormais, nous savons que vous êtes aussi vulgaire.
On ne vous mettra pas de 0/20, puisque vous avez aussi décidé que l'évaluation, c'était mal, péché, Sheitan, vilainpasbeau.
Vous aurez simplement gagné le mépris absolu de milliers d'enseignants qui bien souvent, eux aussi, quand ils sont un peu à bout, aimeraient en lâcher une bonne grosse bien vulgaire, en classe, mais se retiennent, par souci d'exemplarité. »
Sur le site de France Info : http://bit.ly/1QQumAr
1. 14/03/2016
Allons allons! Pour une fois que la petite chatte n'utilise pas sa langue de bois ( d'ailleurs c'est plus une langue qu'elle a, c'est une porte en chêne massif de chez Lapeyre ) Pour une fois qu'elle parle CASH, tout le monde lui tombe dessus ! Faudrait savoir ! Et puis "bruits de chiottes" c'est gentillet. Elle allait quand même pas faire sa NKM en disant" des manifestations sonores de lieux d'aisance " . Elle aussi elle se lâche grave la NKM, elle qui veut pour la primaire " se frotter aux mecs , ceux à qui on devrait greffer des couilles ".... Tiens c'est marrant, elle dit rien la dessus la Mère Ri Polin. Ah wesh, c'est parce qu'elle la kiffe grave la NKM avec ses petits blousons de bobosse branchée et sa petite tronche évaporée qui vient de se faire sucer par le Comte Dracula...C'est sa came, son modèle de réussite sociale. Bon vous me direz, la petite chatte elle a aussi des petits blousons branchés et une petite tronche évaporée, mais c'est pas la came à la Mère Polin. Bref, pour en revenir aux bruits de CHIOTTES, quel est le point commun entre la petite chatte, NKM et Mamie Polin ?
Toutes les trois, elles ont pas dû les nettoyer souvent les CHIOTTES !
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