Source : site de l'Ademe, mis en ligne le 1er décembre 2015.
Vous avez envie de faire au mieux pour protéger votre santé et la planète ? Mais êtes-vous sûr d’avoir les bons réflexes pour être un écocitoyen ? Faisons le point ensemble sur 40 idées reçues !
© A. BOUISSOU/MEDDE-MLETR
Les automobilistes sont plus exposés à la pollution que les personnes se déplaçant à pied ou en vélo. En effet, les cyclistes sont plus libres de choisir leur place sur la chaussée et ils ont la possibilité d’emprunter certains aménagements tels que des pistes cyclables qui les éloignent légèrement du flux de circulation. L’air qu’ils inhalent est donc généralement moins pollué que celui que les automobilistes respirent. Il en est de même pour les piétons qui sont, eux-aussi, globalement moins exposés que les automobilistes.
Télécharger notre guide pratique « La pollution de l'air extérieur »
Lors des pics de pollution, il est préconisé de réduire vos activités physiques et sportives intenses (dont les compétitions), autant en plein air qu’à l’intérieur. De même, limitez les déplacements sur les grands axes routiers et à leurs abords, aux périodes de pointe (aux horaires éventuellement précisés au niveau local).
Consulter la page « Pollution de l'air : recommandations sanitaires » sur le site sante.gouv.fr
Seules les plus grosses particules transportées dans l'air sont stoppées par les masques chirurgicaux et les foulards plaqués sur le nez et la bouche. Or, ce ne sont pas les plus grosses particules qui sont le plus dangereuses pour la santé ; ce sont les particules fines. Porter ce type de protection est donc inutile car il n’arrête pas les particules fines qui pénètrent profondément dans notre système respiratoire et qui sont sources de pathologies, ni certains gaz qui peuvent être responsables à long terme de maladies.
Télécharger le guide « Pollution atmosphérique : s'en protéger, la prévenir »
Accéder à la foire aux questions sur le site d'Airparif
Même en cas de pic de pollution, il est recommandé d’aérer et de ventiler son logement. Il faut le faire aux périodes de la journée les moins polluées (généralement avant les pics de trafic du matin ou en fin de journée après les pics de trafic).
Télécharger l'Avis relatif aux conduites à tenir lors d'épisodes de pollution atmosphérique
L’air respiré à la campagne peut contenir parfois de nombreux polluants émis lors des pratiques agricoles (par exemple, épandage de pesticides et d'engrais). Ainsi, l’air de la campagne n’est pas à considérer comme plus pur par rapport à celui de la ville. C’est juste que la pollution a des origines différentes.
Télécharger le dépliant « Agriculture et pollution de l'air »
Brûler les déchets verts (les tontes de pelouses, les tailles de haies et d’arbustes, les résidus d’élagage, de débroussaillement, d’entretien de massifs floraux ou encore les feuilles mortes…) est interdit par une circulaire de 2011. En cas de non-respect, une contravention de 450 € peut être appliquée (article 131-13 du nouveau Code pénal).
Au-delà des possibles troubles de voisinage (nuisances d’odeurs ou de fumées) ou des risques d’incendie, le brûlage des déchets verts augmente la pollution atmosphérique.
En effet, brûler des végétaux, surtout s’ils sont humides, dégage des substances polluantes toxiques pour l’homme et l’environnement, telles que des particules (PM), des oxydes d’azote (NOx) des hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP), du monoxyde de carbone (CO), des composés organiques volatils (COV), ou encore des dioxines. La toxicité des substances émises est encore augmentée lorsque ces déchets verts sont brûlés avec d’autres déchets du jardin (plastiques, bois traités).
D’autres solutions existent pour se débarrasser de ses déchets verts : faire un compost et/ou apporter vos déchets verts en déchèterie.
Lire notre article à propos de l'interdiction de brûler ses déchets verts à l'air libre
Les produits odorants (bougies odorantes, encens, sprays désodorisants), qu’ils contiennent des substances naturelles (huiles essentielles, par exemple) ou des produits chimiques, émettent des particules fines dangereuses pour la santé. Plus la particule est fine, plus elle va en profondeur dans les bronches et les alvéoles pulmonaires. Des Composés Organiques Volatils (COV) sont également émis. Ils peuvent générer des troubles respiratoires, des irritations de yeux, du nez, de la gorgeet des réactions allergiques.
N’abusez pas des bougies ou de l’encens : leur combustion dégage du monoxyde de carbone, très toxique, et d’autres produits dont certains sont nocifs. Dans tous les cas, après avoir utilisé ces produits, il faut aérer !
Ainsi, pour chasser les mauvaises odeurs, il est préférable d’aérer vos pièces plutôt que d’avoir recours à des produits tels que de l’encens, des sprays désodorisants chimiques etc.
Lire notre article à propos de l'air intérieur du logement
Ces dernières années sont apparues dans les magasins des peintures « dépolluantes », « assainissantes » utilisant la photocatalyse. Les procédés photocatalytiques (sous l'action de la lumière, par rayonnement ultra-violet, certains polluants peuvent être capturés puis dégradés) ne sont pas tous pertinents selon les situations rencontrées. Ils peuvent éventuellement être employés pour un traitement de l’air faiblement pollué, avec une source de lumière naturelle suffisante et pour des débits d’air permettant le transport des composés polluants vers les appareils et matériaux photocatalytiques tout en respectant un temps de contact suffisant pour que le processus puisse avoir lieu.
Leur usage est encore limité, notamment dans les ambiances intérieures car les conditions optimales de performances sont rarement réunies (air faiblement pollué, source de lumière suffisante, débits d’air permettant le transport des composés polluants vers les appareils photocatalytiques et temps de contact suffisant).
Télécharger notre fiche technique sur l'épuration de l'air par photocatalyse
Certaines plantes ont effectivement la propriété d’éliminer des polluants gazeux de l’air intérieur, dans les conditions contrôlées d’un laboratoire et en présence de polluants fortement concentrés.
Dans l’espace d’un logement, l’efficacité des plantes dépolluantes n’a pas pu être démontrée concernant la qualité de l’air intérieur. La présence de certains végétaux pourrait diminuer la concentration en COV, mais les rendements sont très faibles. Avec un nombre de plantes réaliste dans une pièce, l’épuration de l’air est quasi nulle.
En matière d’amélioration de la qualité de l’air intérieur, la priorité reste donc la prévention et la limitation des sources de pollution (entretenir les chauffe-eaux et chaudières, réduire l’utilisation de produits chimiques ménagers…) accompagnées d’une ventilation ou plus généralement d’une aération des locaux (entretien du système de ventilation, ne pas bloquer les orifices d’aération, ouvrir les fenêtres tous les jours quelques minutes…).
L’usage des plantes dans le traitement de l’air ne doit en aucun cas se substituer à ces principes.
Les plantes d’intérieur peuvent contribuer à donner un cadre de vie agréable dans un logement.
Les plantes respirent comme nous, la nuit surtout, puisqu’elles consomment de l’oxygène et rejettent du gaz carbonique. Ce phénomène n’a pas d’impact sur votre santé car les quantités de gaz absorbées et rejetées sont très faibles.
Il est donc possible d’avoir des plantes vertes dans sa chambre. En revanche, il est important de garder en tête que certaines plantes peuvent provoquer des allergies, des irritations cutanées etc.
Télécharger l'Avis de l'ADEME « Plantes et épuration de l'air intérieur »
Contrairement à ce que l’on pense, un logement propre n’a pas d’odeur. Si une odeur de parfum persiste après le nettoyage, c’est que des composés organiques volatils (COV) ont été émis dans le logement. Ces émissions peuvent avoir des impacts négatifs sur la santé des occupants.
Télécharger notre guide pratique « Un air sain chez soi »
Même en hiver il est important de renouveler l'air de votre logement : aérez les pièces 5 à 10 minutes par jour pour évacuer l’humidité en excès ou des odeurs désagréables des pièces de service. Pour ne pas perdre trop de chaleur : pendant ce temps d’aération, éteignez les radiateurs ou les convecteurs situés sous les fenêtres.
Lire notre article sur la ventilation
Vous pouvez chauffer votre logement à 22 ℃ et pourtant avoir froid. Si votre logement est mal isolé, humide, ou avec des fuites d’air, vous ressentirez une température inférieure à celle indiquée par le thermomètre.
Dans un logement mal isolé, les murs froids « aspirent » la chaleur du corps. Si une paroi est à 14 ℃, l’air ambiant à 20 ℃, vous ne ressentirez qu’une température de 17 ℃.
Pour vivre dans un logement confortable, la vitesse de l’air ne doit pas dépasser 0,2 mètre par seconde en hiver et le taux d’humidité doit idéalement être compris entre 35 % et 60 %. Au-delà, le logement est inconfortable.
Télécharger notre guide pratique « Isoler son logement »
Un bâtiment mal isolé perd beaucoup de chaleur : 10 à 15 % par les fenêtres, 25 à 30 % par le toit, 20 à 25 % par les murs, 20 à 25 % avec des fuites d’air, etc.
Pour une isolation efficace, il faut donc isoler en tout premier lieu le toit et les murs et installer un système de ventilation efficace.
Une cheminée à foyer ouvert n'est pas un mode de chauffage très efficace. Elle restitue dans la pièce à peine 10 % de la chaleur. Le rendement d’une cheminée peut même être négatif car elle utilise l’air de la pièce, qui va être remplacé par l’air froid du dehors. Au final, la température intérieure peut baisser.
Lorsqu’elle n’est pas utilisée, une cheminée sans insert ou trappe pour fermer le conduit, laisse entrer beaucoup d’air froid dans le logement.
Consulter notre guide pratique « Se chauffer au bois »
Une cheminée à foyer ouvert est une source de pollution pour l'air intérieur et extérieur. La combustion du bois dans un foyer ouvert émet principalement des particules fines, des hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAPs) et des composés organiques volatils (COVs). Si vous souhaitez vous chauffer au bois, il est préférable d'opter pour un équipement performant (poêle, insert). La combustion est plus facile à contrôler et le niveau des concentrations de polluants dans l’air est extrêmement réduit, notamment avec des appareils « Flamme verte » 5 étoiles ou plus.
Un équipement performant est important mais choisir une qualité appropriée de combustible aussi. Sachez que brûler du bois humide pollue plus que brûler du bois sec. Il est recommandé en général d’utiliser un bois qui a séché pendant deux ans.
Les impacts environnementaux de chaque meuble varient en fonction de l’origine du bois utilisé (origine certifiée ou non), du type de bois (massif ou reconstitué : présence de colle ou non), peint ou brut, de la manière dont il a été fabriqué et de la durée de vie du meuble. Certains meubles peuvent être fabriqués avec des bois rares et de forêts mal gérées (déforestation). Certains procédés de fabrication utilisent des colles, des vernis, des solvants générant de nombreux impacts sur l'environnement et sur la santé humaine.
Pour acheter un meuble plus écologique, il est donc important de privilégier ces logos basés sur un référentiel comme les logos FSC (Forest Stewardship Council), PEFC (Programme for the Endorsement of Forest Certification), NF Environnement ou encore GUT. Ces logos environnementaux vous garantissent que le bois provient de forêts gérées durablement.
Mobilier | Tapis et moquettes | |
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Télécharger notre guide de lecture sur les meubles en bois
Lire notre article sur l'ameublement
D’après l’ADEME, une voiture consomme en moyenne deux fois plus de carburant dans les bouchons qu’en roulant à pleine vitesse, soit 16 litres tous les 100 kilomètres (16 L/100 km). Pour économiser du carburant dans les bouchons, il est recommandé de couper son moteur au-delà d’un arrêt prolongé de plus de 10 secondes. En effet, un moteur en mode arrêt/démarrage va consommer moins qu’un moteur en marche au-delà de 10 secondes.
Lire l'article « Carburant : réduire sa consommation de près de… 40% ? »
Nous partons en vacances pour le plaisir afin de découvrir de nouveaux horizons, de nous reposer, de partir à la rencontre de personnes et de cultures différentes. Pourtant, le plus souvent, nous ne réalisons pas que, d’une part, nos choix de vacances ont des impacts sur notre lieu de destination et sur ses habitants, et que, d’autre part, le fait même de voyager comporte des implications au niveau environnemental mondial, notamment en matière de changement climatique.
Ainsi, partir se ressourcer en pleine nature n’est pas forcément écologique si vous y allez en avion par exemple ou que les infrastructures dans lesquelles vous séjournez ont été construites sans respecter la faune et la flore locales.
Quelques conseils pour passer des vacances « vertes » :
Le Passeport Vert sur le site du Programme des Nations Unies pour l'Environnement
Lire notre article « Choisir ses vacances »
En hiver, les stations de montagne restent une destination privilégiée pour beaucoup d’entre nous. Cependant, l’activité des stations de sports d’hiver a des impacts sur l’environnement : remodelage des pentes, forte consommation d’eau et d’énergie, production de déchets, trafic automobile important…
Cependant, vous pouvez réduire vos impacts sur l’environnement en séjournant dans une station verte, en privilégiant le train pour vous y rendre, en louant le matériel de ski plutôt qu'en achetant du matériel neuf, en conservant vos bonnes habitudes et écogestes sur place.
Lire notre article sur les sports d'hiver
Il existe de nombreux logos environnementaux sur les produits de consommation courante. Ils sont fiables quand ils sont basés sur un référentiel, c'est-à-dire un cahier des charges qui décrit en détail les exigences auxquelles doitrépondre le produit qui porte le logo. C’est notamment le cas des logos environnementaux publics : l’Ecolabel Européen qui couvre 35 catégories de produits et le logo AB spécifique aux produits alimentaires.
D’autres logos environnementaux basés sur un référentiel existent. Pour en savoir plus, consultez le guide « Les logos environnementaux sur les produits ».
Les produits porteurs de l’Ecolabel Européen, et plus généralement ceux porteurs d’un écolabel public (Ange bleu, Ecolabel Nordique) sont efficaces car les critères de certification portent non seulement sur la qualité environnementale, mais aussi sur la qualité d’usage du produit.
Télécharger notre guide pratique « Consommer mieux »
On trouve des écoproduits dans la quasi-totalité des surfaces de vente, du magasin de quartier à l’hypermarché. Les produits alimentaires issus de l’agriculture biologique sont disponibles en supermarché, en magasin spécialisé ou sur de nombreux marchés.
Dans le monde, le tiers des aliments destinés à la consommation humaine est gaspillé. Nous jetons de plus en plus de nourriture et pourtant, nous avons rarement l’impression de la gaspiller. C’est souvent peu, c’est parfois accidentel, mais ça revient chaque jour. Au final, en France, chez les particuliers, cela représente 20 à 30 kg par personne et par an (soit l’équivalent d’un repas par semaine ! ), dont 7 kg de produits qui n’ont même pas été déballés.
Gaspiller de la nourriture coûte cher : en France, environ 160 € par personne et par an. Réduire cette dépense inutile pourrait permettre au consommateur d’acheter des produits de meilleure qualité, incitant à y faire plus attention.
Consulter notre guide pratique « Mieux manger, gaspiller moins »
Les pouvoirs publics (en mettant en place des réglementations, en informant le public…), les distributeurs (en offrant des produits éco-labellisés…) agissent aussi dans ce sens.
Télécharger notre guide pratique « Consommer mieux »
Chaque année, 6 millions de sapins sont vendus pour Noël, dont 5 millions de sapins végétaux. Naturel ou artificiel, évitez les sapins colorés, couverts de neige artificielle ou de dorure qui émettent des polluants dans l’air de votre logement.
Si vous préférez un sapin artificiel (en plastique, en métal ou en bois), sachez qu’il a le mérite d'être réutilisable plusieurs années. Cependant, il est remplacé en moyenne tous les 6 ans. Sa durée de vie est ainsi très courte et les impacts environnementaux associés conséquents.
Donc, si vous préférez un sapin artificiel, prenez-le solide, de façon à pouvoir le garder aussi longtemps que possible. Cela permettra de limiter l’utilisation de matières premières et les consommations d’énergie dues à la fabrication du sapin.
Si vous préférez un sapin naturel, comme la plupart des Français, il faut savoir que des plantations de sapins sont faites spécifiquement pour Noël et que 80 % des sapins vendus en France sont cultivés dans l'hexagone. Votre sapin naturel permet donc aussi de maintenir de l'emploi dans le Morvan et le Jura qui en sont les premiers fournisseurs. En grandissant, les arbres absorbent du gaz carbonique qui est un des gaz à effet de serre responsables du réchauffement de la planète.
Avant d'acheter, n'oubliez pas de demander la provenance du sapin à votre vendeur !
Les 10 conseils de l’ADEME pour un Noël plus respectueux de l’environnement
Lire notre article « Sapin de Noël : informez-vous avant de le choisir »
Attention à ne pas confondre « écran de veille » et « veille de l’ordinateur ». En effet, les économiseurs d’énergie mettent votre ordinateur en veille et vous permettent donc de faire des économies d’énergie alors qu’un simple écran de veille permet seulement de prolonger la durée de vie de votre écran.
Les économiseurs d’écran faisant appel à des graphismes « 3D » sollicitent énormément la carte graphique de l’ordinateur et peuvent consommer autant, sinon plus que le mode actif. Il vaut mieux s’en passer !
Lire notre guide pratique « Réduire sa facture d'électricité »
Les nouvelles générations de lampes fluorocompactes (LFC) ont faire de gros progrès :
En outre, leur temps de chauffage à l’allumage s’est considérablement réduit !
Télécharger notre guide pratique « Bien choisir son éclairage »
La moitié des textiles vendus est en coton.
Les quantités à produire étant énormes et les parasites nombreux, la culture de la plante induit beaucoup de pesticides, une forte consommation d’eau et des OGM (Organisme Génétiquement Modifié).
Ainsi, seuls les vêtements sur lesquels est apposé un logo environnemental tel que l’Ecolabel Européen sont réellement respectueux de l’environnement.
Découvrir le carnet de vie d'un T-shirt
Si les couches attirent autant l’attention, c’est qu’on en jette beaucoup : un enfant utilise environ 3 800 couches jetables. D’un autre côté, les couches lavables génèrent peu de déchets mais ont des impacts à l’usage (elles seront lavées 137 fois en 2 ans ½).
Les impacts environnementaux des couches lavables et jetables sont du même ordre de grandeur. Les couches jetables ont des impacts lors de leur fabrication et leur fin de vie. Les couches lavables ont des impacts environnementaux surtout lors de leur usage.
Si le consommateur veut agir pour réduire ses impacts environnementaux, il a trois solutions :
Lire notre article à propos des recommandations sur les couches jetables/lavables
Ces dernières années, les lave-linge ont fait de gros progrès : consommations d’eau et d’énergie moindres, efficacité de lavage accrue. Mais il est inutile de s’équiper d’un modèle surdimensionné, même performant, s’il ne correspond pas à vos besoins : les machines de grande capacité fonctionnent souvent sans être totalement remplies, ce qui entraine un gaspillage d’énergie et d’eau.
Télécharger notre guide pratique « Réduire sa facture d'électricité »
Les cycles courts (rapides) consomment beaucoup plus d’énergie que les autres cycles, en particulier les cycles « Eco ». Le programme « Eco » permet à la fois d’économiser l’eau et l’énergie.
De même, les lavages à basse température suffisent la plupart du temps et le prélavage est inutile. Le lavage à froid devient même possible avec certaines lessives. Un cycle à 30 ℃ vous permettra de consommer 3 fois moins d’énergie qu’un cycle à 90 ℃ et un lavage à froid consomme deux fois moins qu’un lavage à 40 ℃.
N’utilisez pas trop de lessive. En effet, si vous en mettez trop, il sera difficile de rincer le linge et vous consommerez plus de lessive que nécessaire. Plus de lessive ne permet pas de laver mieux. Respectez les doses prescrites.
Lire notre guide pratique « Consommer mieux »
Les modèles récents de lave-vaisselle consomment moitié moins d’eau qu’il y a 10 ans (de 7 à 15 litres pour une vaisselle). Leurs progrès vont continuer en matière de consommation d’eau et d’énergie, grâce à de nouvelles exigences pour l’éco-conception et l’étiquetage. Ils sont désormais plus économes en eau qu’une vaisselle à la main, si on laisse couler l'eau en continu.
Produit emblématique de la pollution engendrée par les emballages plastiques (abandon dans la nature), le sac de caisse plastique à usage unique, qui met 100 ans en moyenne pour se dégrader totalement, fait l’objet, depuis 2002, de nombreuses actions volontaires ou réglementaires visant à sa réduction. Il sera interdit d'en distribuer à partir du 1er janvier 2017.
Consulter notre fiche technique sur les plastiques biodégradables
Il ne faut ni rincer, ni laver ou mettre au lave-vaisselle des boîtes, bocaux ou bouteilles avant de les trier.
Tout d’abord, parce que cela consomme inutilement de l’eau. Ensuite, parce qu’en le faisant, votre geste fait doublon. « En centre de tri, tous les emballages sont nettoyés », explique Eco-emballages. Et les procédures sont optimisées. « Dans les centres les plus performants, trois litres d’eau suffisent en effet pour laver une tonne de bouteilles en plastique », indique l’éco-organisme.
La seule consigne est donc de bien vider les emballages. Cela limite les résidus sur les matériaux, qui pourront ainsi être facilement nettoyés puis recyclés.
Plus d'informations sur le site d' Eco-emballage
Ce logo, dit « point-vert », ne signifie pas que les produit est plus écologique. Il s’agit du pictogramme d’Eco-emballage, qui est une structure chargée de financer et d’organiser la gestion de des déchets d’emballages ménagers. Ainsi, il permet juste de reconnaître une entreprise partenaire du programme français de valorisation des emballages ménagers. Il ne signifie pas que les produits sont recyclables.
Lire notre article « Comprendre les symboles »
Tous les papiers peuvent être recyclés plusieurs fois. Alors, triez tous vos papiers, même les enveloppes à fenêtre, les cahiers à spirale ou encore les papiers avec des agrafes.
En savoir plus à propos du tri du papier sur le site d'Ecofolio
Le compost provient de la transformation aérobie de déchets organiques par le biais de micro-organismes. Au bout du processus de compostage, on obtient ce que l’on appelle un compost mûr qui a une agréable odeur de terre de forêt, une couleur foncée et une structure grumeleuse.
Lire notre guide pratique « Utiliser ses déchets verts et de cuisine au jardin »
1. 02/03/2016
c'est tout?
non le compost ne sens pas mauvais , mais c'est la connerie des donneurs de leçons qui pue....!
ademe, santé.gouv, que du beau monde...
ADEME = TRAîTRE!
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