Source : le blog de La ruche qui dit oui, par Hélène, mis en ligne le 16 juin 2014
Du foot à la sauce food ? A partir du 12 juin, découvrez le premier Festival gustatif et sonore cramponné au Brésil. Le Food Ball Club organise 3 soirées expérimentales, mêlant petits plats, grand écran et sets locaux. La feuille de match ? Deux équipes s’affrontent en cuisine pour défendre les couleurs de leur pays. Le 25 juin, la France (Le Pop Up du label) rencontre l’Equateur (Bululu). Confidences croisées des capitaines.
Vous vous apprêtez à disputer la coupe de foodball, pouvez-vous nous vous présenter votre sélection de joueurs pour cette compétition ?
Bululu, Victoria & Josselin (V&J) - Notre spécialité, c’est le food à 5. Chacun excelle à son poste, que ce soit dans les vestiaires ou sur le terrain : Victoria pour l’arepa, Josselin, pour les cocktails… Notre Zlatan à nous ? C’est Kelly, une vraie machine de guerre. Après 6 heures de service, elle est toujours prête à repartir sur le terrain.
Le Pop Up du label, Mathieu Cormier (MC) - Le 25 juin, je serai seul en cuisine. Mais je serai aussi le capitaine capable de sortir des fourneaux pour aller marquer. Mon objectif ? Droit au but.
Votre meilleur buteur ?
(V&J) - Josselin, c’est toujours lui qui encaisse le plus de pourboires.
(MC) - Moi, forcément.
Quelles sont vos chances de l’emporter ?
(V&J) - L’arepa, on en a autant envie avec la première bière qu’avec la dixième, on peut en manger toute la soirée. Les nôtres sont réalisées avec la sauce agrio de Fabricio qui rend totalement accro. Et quand Mélissa vous apporte tout ça sur un plateau, impossible d’y résister. Vous verrez.
(MC) - Je joue pour l’occasion la carte du terroir gourmand à fond les ballons. Imaginez une épaule de cochon rôtie 8 heures ourlée de pommes de terre grenaille et de faisselle campagnarde du Berry. Le tout servi à de grandes tablées où l’on finit la soirée en racontant notre vie. Si Hugo Lloris était là, sûr qu’il sortirait de ses cages pour venir festoyer avec nous.
Sans dévoiler vos tactiques de jeu, quels sont vos principaux atouts ?
(V&J) - L’endurance indéniablement. Faire la fête, c’est dans nos gênes. L’ambiance match de foot où l’on n’a plus peur de se montrer tel que l’on est, chez nous c’est toute l’année.
(MC) - Le cochon, je suis tombé dedans quand j’étais petit (mon père est charcutier). A 10 ans, je faisais mon premier pâté de marcassin. Ce tour de main me donne une force incroyable, surtout lorsque l’on joue au pied.
Que craignez-vous chez l’adversaire ?
(V&J) - D’abord, ils jouent à domicile. Et puis, ils nous ont annoncé un plat genre jambon quelque chose. En fait, ça va être forcément un truc de malade, peut-être un cochon grillé pendant des heures et des heures.
(MC) - Leur côté street food, leurs petits sandwichs qui s’attrapent à la volée.
L’entraînement dans votre équipe, ça ressemble à quoi ?
(V&J) - Pendant plusieurs années, on a assuré la restauration de plusieurs festivals : Jazz à Nantes, cinéma d’Amérique du Sud à Biarritz. On servait 2000 repas par jour. Depuis une semaine, on s’entraîne intensément dans notre petit restaurant Bululu. On révise nos recettes, on les teste, on bichonne Mélissa….
(MC) - Pendant quasiment 2 saisons au hypissime Wanderlust, j’assurais une moyenne de 3000 entrées par jour. Avec toutes ces bouches à nourrir, je me suis habitué aux gros volumes. Pour ce match, je vais préparer un maximum de choses dans la charcuterie de mes parents. Mon père est mon meilleur coach et ma mère mon porte-bonheur
Votre maillot, il est comment ?
(V&J) - Chez nous on dit que « derrière chaque homme, il y a une femme belle et intelligente ». Le 25 juin, elle sera devant et elle portera la couronne de fleurs des reines du championnat.
(MC) - Une veste noire, celle du cuisinier. Ca me permettra de rester centré. Dessus, j’y ajouterai le logo du label créé pour l’occasion : Label Cochon.
Votre devise ?
(V&J) - « Pas d’excuse, on veut du résultat ! » Notre mot d’ordre chaque jour en cuisine.
(MC) - « Allons cochons de la patrie, le jour de gloire est arrivé ! »
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Au menu du festival
Les dates : jeudi 12 juin : Brésil / Croatie, jeudi 19 juin : Angleterre / Uruguay, mercredi 25 juin : France / Equateur
Le lieu : les trois soirées se dérouleront à partir de 20h au Pop-Up du Label, tout nouveau resto-bar situé métro Ledru-Rollin (14 rue Abel, Paris 12) .
Le menu : deux stands « lèche-doigts » et deux artistes distilleront chaque soir barquettes et sonorités des deux pays. Deux cocktails spéciaux seront aussi de la partie. La liste des sélectionnés sera révélée au fur-et-à-mesure.
Le prix : l’entrée est gratuite (les plats à moins de 10 euros). Le Food Ball Club conseille toutefois aux spectateurs de venir relativement tôt.
1. 16/06/2014
Et si il y a des restes, on les envoie aux brésiliens qui manifestent et qui ont vu leurs "maisons bidons" détruites pour que la planète football s'amuse et que ce genre de compétition culinaire de gros beaufs bien gras et bien nourris ait lieu ?
C'est à gerber. Bientôt une pub nutella sur le site du LEA ?
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