Figeac : Conférence débat de Gérard Le Puill 01/04

Le Lot en Action. Mis en ligne le 22 mars 2012

Dimanche 1er avril, 15h, Figeac, Salle Roger Laval

Le Comité lotois des Amis de l'Humanité organise une initiative ouverte au public, avec une conférence de Gérard Le Puill sur son dernier livre « BIENTOT NOUS AURONS FAIM ! », conférence suivie d’un échange avec la presse départementale, et un débat avec les participants dans la salle. En conclusion, la dédicace du livre.

Le titre de ce livre n’a rien d’une provocation et l’auteur ne prétend nullement que les rayons de nos grandes surfaces seront vides dans les prochains mois. Mais la sélection par l’argent rend déjà difficile l’accès des populations pauvres au besoin vital de manger tous les jours.   Compris dans  les pays riches.
L’enjeu majeur du XXIème siècle sera de nourrir une population mondiale qui va passer de 7 à 9 milliards d’habitants dans un contexte de raréfaction des superficies agricoles disponibles, de réchauffement climatique, d’assèchement de certaines nappes phréatiques, de cherté du pétrole et du gaz dont l’agriculture intensive est une grande consommatrice.

Demain, il faudra produire plus en utilisant moins d’engrais, de carburants, d’eau, de pesticides. Toutes les terres agricoles devront être utilisées de manière durable en fonction de leur potentiel agronomique.

Cette agriculture de précision ne pourra plus seulemnt être pilotée par la  seule « main invisible du marché », elle-même motivée par la seule recherche du profit, comme l’imaginait Adam Smith au XVIIIème siècle et comme veulent encore le croire les économistes libéraux.  Ce livre explique comment il est possible de produire autrement et à moindre coût.

Gérard LE PUILL est journaliste et spécialiste des dossiers agricoles. Il collabore à plusieurs publications, notamment « l’Humanité », « Humanité Dimanche », l’hebdomadaire agricole et rural «La Terre », le magazine syndical « Vie Nouvelle ». A « L’Humanité », il a obtenu le prix Artémis en 1997 pour un article sur le biotope du trétas lyre, puis le grand prix du journalisme agricole en 1998 pour le portait d’un vigneron.