Appel du site Realdemocracygr :
Dimanche 25 mars (le jour anniversaire de la révolte en Grèce), nous appelons à une journée d’action européenne (manifestation – mobilisation – débats) contre l’avenir qu’ils nous préparent et qu’ils veulent imposer aux générations futures.
“La Grèce doit faire défaut si elle veut la démocratie”. Il y a quelques jours, Wolfgang Schäuble (le ministre des finances allemand) a révélé par ces mots quel est le modèle politique dominant en Europe. Le chantage s’exerce à visage découvert. Le nouveau plan qui est censé “sauver” le pays pour la 2e fois en deux ans repose sur cette phrase. La “Troïka“ (Commission européenne, Banque centrale européenne et FMI) avec l’aide d’un gouvernement non élu et le soutien précieux des médias, a, pour la 2e fois, mis le peuple grec en joue. Des élections ne seront autorisées que s’ils y consentent…
Désormais le service de la dette est officiellement la priorité des priorités dans les différentes obligations de l’état (salaires, pensions, sécurité social). Peu importe le coût social, il faut rembourser les banques. Si nécessaire, la souvereineté populaire elle-même sera mise en pièces.
Un nouvel ensemble de mesures d’austérité a été voté il y a quelques jours par les deux tiers des parlementaires grecs, mais devant le parlement et partout dans le pays nous étions des centaines de milliers à crier que nous ne supporterons plus longtemps ce chantage. Beaucoup d’entre nous parce que nous n’avons pas le choix. Nous demandons aussi aux autres peuples de l’Europe de soutenir notre lutte. Chacun sent que tôt ou tard la tragédie grecque peut frapper à la porte, chacun sait que la raison véritable est la recherche du profit, peu importe les conséquences.
Voici les nouvelles mesures d’austérité qui vont frapper une société grecque déjà à genoux:
- la baisse des salaires ces deux dernières années a déjà été la plus marquée dans aucun pays européen en temps de pays;
- 30% de la population vit déjà sous le seuil de pauvreté;
- plus d’un million de la population active est déjà sans emploi sur un total de 12 millions;
- 25.000 sans abri errent déjà dans les rues d’Athènes et beaucoup d’ONG parlent de crise humanitaire.
Aujourd’hui, en plus, ils vont
- réduire de 22% le salaire minimum;
- réduire de 22% le montant minimum des pensions;
- réduire de 22% les allocations de chômage;
- mettre à mal la concertation sociale;
- licencier 150.000 fonctionnaires d’ici 2015;
- démanteler ce qui reste de la protection sociale et vendre ce qui est encore public pour trouver 50 milliards d’euros
Malgré toutes ces mesures, la dette grecque n’arrête pas d’augmenter (120% du PIB en 2009, 170% en 2012).
La cure va bientôt tuer le malade.
Ces mesures d’austérité seront bientôt “exportées” à d’autres pays. Certains l’admettent, d’autres essaient de gagner du temps, mais les chiffres de sont pas contestés. Que notre réponse à cette folie soit l’unité et le pouvoir de la solidarité…
La lutte du peuple grec est une lutte pour la démocratie et la justice sociale contre l’oligarchie financière.
La mobilisation internationale du 18 février en solidarité avec le peuple grec nous donne la force de continuer.
Dimanche 25 mars (le jour anniversaire de la révolte en Grèce), nous appelons à une journée d’action européenne (manifestation – mobilisation – débats) contre l’avenir qu’ils nous préparent et qu’ils veulent imposer aux générations futures.
À nouveau, la place de la Constitution (Syntagma) à Athènes sera le centre de notre bataille pour une démocratie véritable, maintenant…
Faites passer l’info dans notre “village européen”…
Désormais le service de la dette est officiellement la priorité des priorités dans les différentes obligations de l’état (salaires, pensions, sécurité social). Peu importe le coût social, il faut rembourser les banques. Si nécessaire, la souvereineté populaire elle-même sera mise en pièces.
Un nouvel ensemble de mesures d’austérité a été voté il y a quelques jours par les deux tiers des parlementaires grecs, mais devant le parlement et partout dans le pays nous étions des centaines de milliers à crier que nous ne supporterons plus longtemps ce chantage. Beaucoup d’entre nous parce que nous n’avons pas le choix. Nous demandons aussi aux autres peuples de l’Europe de soutenir notre lutte. Chacun sent que tôt ou tard la tragédie grecque peut frapper à la porte, chacun sait que la raison véritable est la recherche du profit, peu importe les conséquences.
Voici les nouvelles mesures d’austérité qui vont frapper une société grecque déjà à genoux:
- la baisse des salaires ces deux dernières années a déjà été la plus marquée dans aucun pays européen en temps de pays;
- 30% de la population vit déjà sous le seuil de pauvreté;
- plus d’un million de la population active est déjà sans emploi sur un total de 12 millions;
- 25.000 sans abri errent déjà dans les rues d’Athènes et beaucoup d’ONG parlent de crise humanitaire.
Aujourd’hui, en plus, ils vont
- réduire de 22% le salaire minimum;
- réduire de 22% le montant minimum des pensions;
- réduire de 22% les allocations de chômage;
- mettre à mal la concertation sociale;
- licencier 150.000 fonctionnaires d’ici 2015;
- démanteler ce qui reste de la protection sociale et vendre ce qui est encore public pour trouver 50 milliards d’euros
Malgré toutes ces mesures, la dette grecque n’arrête pas d’augmenter (120% du PIB en 2009, 170% en 2012).
La cure va bientôt tuer le malade.
Ces mesures d’austérité seront bientôt “exportées” à d’autres pays. Certains l’admettent, d’autres essaient de gagner du temps, mais les chiffres de sont pas contestés. Que notre réponse à cette folie soit l’unité et le pouvoir de la solidarité…
La lutte du peuple grec est une lutte pour la démocratie et la justice sociale contre l’oligarchie financière.
La mobilisation internationale du 18 février en solidarité avec le peuple grec nous donne la force de continuer.
Dimanche 25 mars (le jour anniversaire de la révolte en Grèce), nous appelons à une journée d’action européenne (manifestation – mobilisation – débats) contre l’avenir qu’ils nous préparent et qu’ils veulent imposer aux générations futures.
À nouveau, la place de la Constitution (Syntagma) à Athènes sera le centre de notre bataille pour une démocratie véritable, maintenant…
Faites passer l’info dans notre “village européen”…